Customise tes bocaux pour le vrac avec des étiquettes

Comment je suis passée au vrac ? C’est une question qui revient de temps en temps en MP.

Pour tout vous avouer, j’achète du vrac depuis de nombreuses années. Disons qu’au tout début, j’y suis allée très progressivement. Je faisais mes courses dans 3 magasins différents. J’achetais des céréales, des graines et quelques gâteaux en magasin bio et j’avais 4/5 bocaux que je remplissais de temps en temps et qui décoraient joliment le plan de travail de notre cuisine. J’étais plutôt fière et à cette époque, je dois l’avouer, ma motivation était purement esthétique. Je n’avais pas de réelle intention de réduire mes déchets, je n’y pensais même pas, je vous parle de ça, il y a 4/5 ans environ.

Mon choix d’acheter du vrac est parti de rien. Je travaillais encore en agence de publicité et je voyais des packagings à longueur de journée, que ce soit sur les plateaux photo, sur les prospectus que l’on mettait en page, bref, j’avais une overdose complète.

Je me rappelle qu’à l’époque ce qui me dérangeait le plus, c’était de voir de mon canapé le paquet de Chocapic qui traînait ou le paquet de pâtes qu’on ne pouvait pas ranger dans le placard faute de place. Visuellement cela me parasitait beaucoup, je ne sais pas si c’était la faute à mon métier ou parce-que tout simplement je trouvais ça très moche sur le plan de travail de notre cuisine.

Puis depuis plus de 1 an, je me suis davantage tournée vers le vrac. Cela s’étant considérablement développé dans les magasins, j’ai eu un réel intérêt à venir à lui. Et cette fois-ci, ma motivation n’était pas décorative, mais purement écologique. Car cela m’a demandé dans un premier temps un peu d’organisation et un investissement réel c’est certain. Car si je veux réduire mes déchets, il n’y a aucun intérêt à utiliser des sacs en papier pour mes fruits et légumes qui ont une durée de vie très limitée. Bien évidemment, on peut les réutiliser, c’est ce que je faisais au départ, mais cela se déchire facilement. Il a donc fallu acheter des sacs en tissu, je l’ai fait progressivement et j’ai même recyclé de nombreux sacs à chaussures en tissu ou autre pour étoffer mon stock. Pour les couturières en herbe, on peut aussi les coudre soi-même.

Je consomme également mes fruits et légumes en vrac, de saison et local au maximum. Je ne les achète plus sous emballage depuis 2 ans environ. J’ai le projet à long terme d’investir dans un compost et j’ai pris le temps ces dernières semaines de me documenter. Je l’ai commandé, il me reste plus qu’à le recevoir et je vous ferai un retour comme d’habitude, dès que je l’aurai suffisamment testé.

Pour tout ce qui est épicerie, j’ai également réduit nos déchets. Pour le fromage, j’emmène toujours mon récipient en verre, pour le pain, j’ai également un sac en tissu même si j’avoue privilégier le sac en papier car il conserve mieux le pain complet pour la semaine.

Pour tout ce qui est produits ménagers, lessive, produit vaisselle, savon liquide pour les mains, produits pour les sols et le nettoyage, nous achetons tout en vrac également.

Je vous en parlais en storie également, nous avons stoppé depuis longtemps les bouteilles d’eau au profit de l’eau du robinet et des perles en céramique que vous avez été nombreuses à adopter et dernièrement nous avons pu boire de nouveau de l’eau gazeuse puisque mon magasin Biocoop en propose en vrac.

Cette initiative a réduit considérablement nos déchets et il est de plus en plus difficile pour moi de jeter des choses à la poubelle sans culpabiliser. Aujourd’hui, nous descendons une poubelle de 50L par semaine au lieu de 2/3 il y a encore quelques années. Quant à celle des déchets recyclables, nous la descendons tous les 2/3 semaines environ.

Aujourd’hui, nos courses sont composées à 70% de produits en vrac. Je continue de consommer des produits de grande marque que j’aime et qui sont emballés évidemment mais si j’ai une alternative vrac, je vais instinctivement me tourner vers elle. Je suis loin d’être parfaite dans ma façon de consommer, mais les efforts que j’ai fait depuis toutes ces années sont considérables pour moi et bénéfiques pour l’environnement et notre santé. Nous mangeons beaucoup plus sainement qu’avant puisque j’arrive à me détourner aujourd’hui d’aliments qui ont un emballage trop polluant. Je fais principalement mes courses à la semaine en magasin bio et il m’arrive de passer chez Monoprix et Picard de temps en temps.

J’avais donc envie de partager mon expérience avec vous et vous dire que passer au vrac demande du temps et de l’organisation au départ, c’est certain. On n’a pas toujours son contenant en verre sur soi pour aller acheter un bout de fromage ou encore un sac en tissu pour acheter sa salade en sortant du travail. Ce qui compte avant tout c’est votre prise de conscience et votre envie de faire mieux pour l’environnement. Un petit pas amènera à un deuxième pas, puis à un troisième plus grand encore.

Certaines m’ont fait part de leur désarroi pour me dire qu’en pleine campagne, la transition est loin d’être facile. Certains magasins bio ferment, faute de client, au profit des grandes enseignes et qu’elles aimeraient tant passer au vrac plus rapidement. Que c’est la société actuelle qui vous empêchent d’agir malgré votre envie de changement. Dans les années à venir, cela sera amené à se développer davantage, il faut être patient et encourager les bonnes pratiques. Il est vrai qu’à Paris nous avons la chance de trouver de nombreux magasins en vrac. Sachez que depuis peu certaines grandes enseignes acceptent que l’on amène ces récipients pour son fromage, sa viande ou son poisson. Pourquoi ne pas commencer par là ? N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre magasin d’alimentation ou même à l’imposer. Moi j’essaierais, parfois il faut y aller au culot ! Et puis il y a aussi les marchés où le vrac est plus facile à mettre en place que dans les grandes enseignes.

Pour conclure, passer au vrac peut rapidement devenir un jeu, une autre manière de consommer plus responsable et sans que cela soit forcément bio. Cela vous amènera à d’autres réflexions, d’autres envies et vous deviendrez plus curieux de ce que vous consommez au quotidien. C’est un véritable choix, un mode de vie qui je pense ne peut être que bénéfique pour votre santé et votre esprit. Cela inculque aussi d’avantage la notion du gaspillage. Nous consommons en premier les aliments que nous avons dans notre placard avant d’en acheter d’autres et de surcharger notre espace.

Je suis en train de vous préparer un article sur les 5 choses à avoir dans sa cuisine. Je suis sûre que cela vous interpellera !

Voici également des articles qui pourraient vous intéresser et que j’ai publié récemment :

1/ Comment faire son lait d’avoine maison ? >> ici <<
2/ Mon avis sur les serviettes hygiéniques lavables >> ici <<
3/ Ou trouver du vrac liquide ? >> ici <<
4/ Faire son éponge Zéro déchets >> ici <<
5/ 10 conseils pour réduire vos déchets alimentaires >> ici <<

Cinq articles que j’ai écrit après une période de tests pour certains et aujourd’hui complètement assimilé. Dernier conseil, pour y arriver, fixez vous des objectifs en validant chaque chose que vous avez acquise. C’est non seulement gratifiant mais en plus ça vous montre les nombreux progrès que vous avez réalisé et dont vous pourrez être fière.

EST CE QUE LE VRAC COÛTE PLUS CHER ?
Je crois que j’ai tout entendu sur le vrac. Parfois on m’interpelle, on me dit que tout le monde n’a pas les moyens et je l’entends bien évidemment. Cependant, il m’arrive de m’interroger quand on me parle d’argent, car mon budget course n’a jamais été aussi stable que depuis que nous achetons en vrac.

Mon objectif premier en achetant du vrac était de créer moins de déchets et d’acheter raisonnablement afin d’éviter le gaspillage. J’ai en effet constaté que cela me coûtait plus cher au début car je continuais à acheter de mauvais produits, le type de produits qui ne sont pas essentiels au bon fonctionnements de notre organisme. En éliminant une grand partie de ces produits, mon budget course s’est stabilisé. J’ai privilégié les aliments sains et aujourd’hui je peux vous assurer que notre budget course est égal à ce que nous dépensions auparavant en grandes surfaces. Aujourd’hui, je fais nos courses (alimentation et entretien) à 90% en magasin bio et les 10% restant chez Monoprix et Picard.

DES ÉTIQUETTES POUR VOS BOCAUX
Certaines m’ont demandé en MP de partager les étiquettes de mes bocaux et c’est avec plaisir que je les partage aujourd’hui. Vous êtes d’ailleurs plusieurs à me demander d’où viennent mes bocaux en verre, je les ai acheté à petits prix chez Sostrene Grene, une semaine avant le confinement. J’espère que j’en retrouverais une fois le confinement terminé, car ils sont parfaits ! Si vous ne souhaitez pas acheter des bocaux, pensez aux bocaux en verre qu’on achète dans le commerce, compote, légumes en conserve etc…. Il ne vous restera plus qu’à les laver et à les utiliser pour y mettre votre vrac. J’en ai moi-même quelques-uns avec des couvercles dorés qui font très bien l’affaire !

Vous trouverez diverses planches d’étiquettes à imprimer. Certaines sont toutes prêtes et d’autres sont vierges, vous pourrez inscrire ce que vous voulez dessus.

J’espère que cela vous plaira et n’hésitez pas à m’envoyer vos photos que je serais ravie de partager !

Bon dimanche à vous !