C’est quoi ton métier exactement ? Tu me conseilles quoi comme école d’arts graphiques ? Tu travailles chez toi ? Autant de questions qui sont revenues très souvent depuis que j’ai le blog et auxquelles j’ai un peu tardé à répondre et je m’en excuse. Je ne pensais pas qu’au fil des années les questions reviendraient et puis surtout je sais que cet article allait me demander beaucoup de temps à rédiger.
Et la question qui est revenue le plus souvent : C’est quoi ton parcours professionnel ?
Avant de vous raconter mon parcours, je pense qu’il est important de savoir d’où je viens et où j’ai grandi et si j’étais studieuse. Hé bien non ! Je n’ai jamais aimé l’école, sauf certaines matières comme le français, les arts plastiques et le sport. J’allais pas aller bien loin avec ça !
Je vous raconte donc mon parcours depuis le collège où il n’est jamais facile de savoir ce qu’on veut faire dans la vie. Je vous souhaite une bonne lecture et n’hésitez pas si vous avez des questions !
D’OÙ JE VIENS ?
Je suis née à Orléans et j’ai grandi à Evry dans le département du 91 (j’avais 5 ans), nous habitions un HLM au Chantier du Coq, quartier situé non loin des Pyramides où j’allais à mes entrainements de basket (hé oui j’ai fait 8 ans de basket ball). J’ai une maman qui nous a élevé seule, moi et ma petite soeur. L’une était studieuse, l’autre était le vilain petit canard. C’était moi ! J’ai redoublé 2 fois, le CM2 et la 6ème, je ne me suis jamais expliqué pourquoi, je crois tout simplement que j’allais à l’école pour le récréation et les copines, le reste m’importait peu.
En 6ème, ma mère avait décidé qu’il était mieux pour nous de déménager à quelques kilomètres de là, dans un petit village nommé Leuville sur Orge toujours dans le département du 91 et à une trentaine de kilomètres de Paris. Dans notre petite maison à Leuville, j’ai passé mes années de la 6ème jusqu’en terminale et enfin jusqu’à ce que je quitte le domicile familial pour voler de mes propres ailes.
Je dessinais beaucoup. Devant la télé, pendant les vacances, j’adorais ça, je pouvais y passer des heures. Ma mère l’avait bien remarqué car il faut bien le dire les études ne me passionnaient pas. J’oscillais entre 10 et 12 de moyenne par trimestre. Je me foulais pas trop…
A la fin de la 3ème, je crois que ma mère ne savait pas vraiment quoi faire de moi. Je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire. J’ai toujours trouvé que c’était bien jeune pour nous demander au collège quelle profession nous voulions faire. Car aujourd’hui, parmi mes camarades de classe, beaucoup ont changé d’orientation. A l’époque où internet n’existait pas, on était finalement très peu renseigné sur les perpectives d’avenir. On nous aiguillait sur certains métiers alors qu’il y en avait tellement d’autres dont on ignorait l’existence. Moi, j’ai toujours voulu être vétérinaire, mais j’étais aussi lucide pour me dire que je n’irai jamais au bout malheureusement.
Je me souviens d’un épisode douloureux en 3ème lors du conseil de classe du 2ème trimestre. Chaque élève devait exposer ses choix, chacun à tour de rôle, devant les professeurs. Moi, j’avais émis le souhait de rentrer dans une école de dessin à Paris, puisque ma mère avait fait en sorte que je passe des concours et tout cela grâce à un homme qui nous avait beaucoup aidé, le conseiller d’orientation.
Le directeur m’avait posé cette question : « Est ce que tu prends des cours de dessin au moins ? » J’avais simplement répondu que non, car ma mère a l’époque n’en avait vraiment pas les moyens. C’est un des moments de ma vie où je me suis sentie très seule… L’assemblée de professeurs s’est mis à rire aux éclats, j’étais ridiculisée. Le directeur avait conclut en me certifiant que si j’étais reçue à l’un de ces concours, il ferait poser une plaque en marbre à mon nom sur les murs du collège. J’étais rentrée à la maison en larmes.
Je n’ai jamais vraiment compris pourquoi il avait réagi ainsi envers moi. Je n’étais pourtant pas une fille à problème. Bavarde et un peu « j’amuse la galerie » oui, mais je n’ai jamais mal parlé ou manqué de respect à un professeur.
Quelques jours avant la fête de l’école, j’avais eu l’immense joie de recevoir un courrier qui annonçait mon admission au Lycée d’arts Graphiques Corvisart à Paris dans le 13ème. Le jour de la Fête de l’école, ma mère que j’avais essayé de dissuader, est allée à la rencontre du directeur du collège pour lui annoncer, lettre à la main, que j’avais été admise et qu’il me devait quelque chose. Il était à son tour, ridiculisé. Beaucoup de professeurs se sont opposés à mes choix, croyant que je n’y arriverai pas sans avoir pris de cours de dessin, il y avait que ma professeur d’Arts Plastiques qui m’y encourageait et notre conseiller d’orientation, que je remercie mille fois aujourd’hui.
QUELLES ONT ÉTÉ MES ÉTUDES ?
Et me voici arrivée sur Paris avec mon carton à dessin demi-raisin, mes fusains, mes pinceaux et mes tubes de gouache qui coûtaient un bras soit 2/3€ le tube de 25ml. Tout était très cher, ma mère se privait beaucoup pour arriver à me les payer en plus d’une carte orange 5 zones que tu payais le même prix qu’un salarié. A l’époque, la RATP n’offrait aucune réduction pour les étudiants.
J’ai passé 3 ans au Lycée d’Arts Graphiques Corvisart. J’avais en moyenne 2h30 de transport par jour et beaucoup de devoirs. Les matières qui me plaisaient le plus était bien évidemment celles en relation avec le dessin. Nous avions également quelques cours théoriques comme le français, l’anglais et les maths. Ma moyenne avait un peu remonté, je stagnais dans les 12/13 mais je faisais vraiment de mon mieux. Puis très vite est arrivé la terminale et l’ultime question : Qu’est ce qu’on va faire de toi ?
2 choix s’offraient à moi, soit je passais en BAC pro toujours au lycée d’arts graphiques, soit je me spécialisais en photographie, mais cela me disait moyen. A cette époque, j’étais beaucoup plus attirée par la création graphique sur ordinateur que par le traitement des tirages photo en chambre noire.
Mais voilà, j’avais envie de bosser, j’avais envie d’apprendre mais au sein d’un milieu professionnel avec de vraies personnes. Je sentais que le lycée avait 4 métros de retard sur le milieu professionnel et j’avais la sensation de perdre mon temps, cela n’allait pas assez vite pour moi. Je suis donc rentrée à l’école MJM Graphic Design à Paris. J’avais choisi le contrat de Professionnalisation qui était un contrat alternance école/ entreprise. Un pas de gagné dans le milieu professionnel et un petit salaire qui tomberait tous les mois, soit 55% du Smic. Le plus difficile a été de trouver l’entreprise qui voudrait de moi. J’ai écrit des tonnes de lettres de motivations, j’ai passé des tas de coups de téléphone. Puis un jour, le téléphone sonna…
QUEL A ÉTÉ MON PARCOURS PROFESSIONNEL ?
Je faisais mes premières armes dans un Labo Photo à Paris, à imprimer des tirages numériques pour des grands magasins tel que Le Printemps, Les Galeries et bien d’autres. Mais c’est pas ce que je voulais faire toute ma vie. Moi ce qui m’intéressait c’était la création pure. A côté de ça, mon directeur me donnait de la création graphique. J’étais très fière à l’époque de la confiance qu’il me témoignait, c’est comme ça que j’ai fait mes premières maquettes. Après 2 années passées, mon contrat de personnalisation touchait à sa fin. Le directeur de l’entreprise me proposa un CDI à la clé, j’étais heureuse d’y être arrivée. Je suis restée 2 ans de plus et comme je tournais en rond, il y avait plus de tirage numérique que de création graphique, j’ai cherché ailleurs. Je visais les grosses agences, mais en vain, c’était un rêve inaccessible vu mon parcours.
J’ai travaillé ensuite en tant que Directrice artistique dans une agence à taille humaine avec de gros clients. C’est dans cette agence que j’ai fait mes meilleures armes, je travaillais beaucoup, j’avais de supers collègues, de super clients, je m’y sentais vraiment bien ! Je réalisais des maquettes, des guides de voyage, des flyers pour l’Oréal et j’en passe…
Après 3 ans de bons et loyaux services, je fus remerciée et licenciée économique. C’était en pleine période de crise, chercher un boulot était aussi difficile que chercher une aiguille dans une botte de foin. Cette période fut déstabilisante pour moi avec au milieu de tout cela de gros problèmes de santé et un séjour à l’hôpital de près de 2 mois et demi.
J’étais assez angoissée à l’époque car je venais d’acheter une maison toute seule, j’avais un crédit immobilier et un crédit voiture sur les bras. C’est à cette période que je fis la connaissance de mon chéri, il y a 14 ans. Après 2 ans de chômage sans fin, je me suis orientée vers une boite d’intérim spécialisée dans le milieu des arts graphiques : AQUENT. J’avais envie de bosser, j’en avais marre de tourner en rond. Quelques jours seulement après mon inscription, on me proposa un poste en CDD de 3 mois, dans une agence filiale du groupe DDB. Le précieux sésame s’offrait enfin à moi !
ET LE BLOG DANS TOUT ÇA ?
Parallèlement à ce job, j’ai ouvert le blog en novembre 2009. C’est à cette époque que je rencontrais ma meilleure amie qui me parla des blogs et qui me poussa à monter le mien. Il est certain que sans elle, l’aventure blog n’aurait certainement jamais commencé.
L’envie de créer quelque chose à moi, de me remettre à la photo, d’écrire des articles, de m’exprimer, même si cela pouvait paraître futile de parler de fringues. Je ne pensais pas bloguer encore 9 ans plus tard, je n’avais pas du tout d’ambition particulière, juste l’envie de partage et surtout de créer ce que j’avais envie sans les contraintes des clients auxquelles je faisais face tous les jours dans mon job. A cette époque, on créait un blog pour l’envie de partager. Les partenariats n’existaient pas ou étaient quasi nuls, je ne savais même pas que cela existait, c’était pas mon but d’en avoir en tous les cas. Je ne me reconnaissais plus dans les magazines féminins où l’on présentait une mode à prix excessifs, cela me foutait le bourdon. C’était devenu très frustrant de lire la presse féminine et finalement l’envie de partager des looks accessibles et donner des idées aux lectrices étaient un vrai moteur pour moi.
Au tout début, j’avais très peu de lecteurs. Je ne pourrais pas vous donner de chiffre car je ne les ai pas en tête, mais en tous les cas, ce qui m’a le plus poussé à continuer c’était que je m’éclatais avec le blog. Il m’a fallu une sacrée volonté pour continuer de l’enrichir en ayant au début qu’une centaine de lecteurs. Car finalement, vous qui êtes là à lire ces quelques lignes, c’est grâce à vous que j’écris cette page aujourd’hui. Si il n’y a pas de lecteurs, il n’y a pas cette petite flamme qui nous poussent nous blogueurs à continuer.
Puis bloguer est devenu mon petit passe-temps favori, ma bouffée d’oxygène quand je sortais du boulot le soir, je me sentais LIBRE. Je travaillais la semaine en agence et je montais mes articles le week-end pour qu’il ne me reste plus qu’à les publier la semaine suivante. C’était devenu ma nouvelle passion, j’y trouvais une certaine réussite personnelle. Moi, qui ne savait absolument pas rédiger un texte et aligner une phrase, aujourd’hui, je peux dire que j’aime écrire. Oui j’aime ça !
Je suis toujours restée très secrète sur cette nouvelle passion surtout dans mon environnement professionnel. Je n’en parlais pas, je n’avais pas envie qu’on sache. Pourquoi ? Parce-que je pense que livrer une partie de sa vie personnelle dans son entreprise peut-être dangereux. Qu’il faut savoir ne pas mélanger les deux et que j’avais tout simplement pas envie qu’on me pose des questions ou qu’on me trouve futile. Il faut revenir presque 10 ans en arrière pour comprendre ce que je pouvais ressentir. Il n’y avait presque pas de blogs, pas de Youtubeurs, pas d’influenceurs, pas d’instagram. S’exposer sur la toile pouvait me faire passer pour une personne narcissique alors que ce n’était pas du tout le cas, j’avais qu’une envie, c’était de m’exprimer et de partager.
MON DERNIER JOB EN ENTREPRISE
Le précieux sésame représentait pour moi l’opportunité de travailler dans un grand groupe et d’évoluer. Malheureusement pour obtenir ce nouveau job, j’ai du revoir mes perspectives de carrière à la baisse et le salaire aussi. Me revoilà revenue à la case départ avec un poste d’exécutante en publicité dans le print. J’étais revenue en bas de l’échelle, à la case départ alors que mon dernier job était Directrice artistique. Difficile à avaler quand on a près de 8 ans d’expérience dans le métier. Mais j’ai fait le choix d’accepter ce poste parce-que j’avais envie de bosser et qu’en pleine période de crise, je ne savais pas quand l’occasion se représenterait.
Cela m’a malgré tout boosté, j’allais au delà de ce qu’on attendait de moi, j’avais l’occasion d’être dans une grande agence avec de supers équipes, des chefs de projets, des photographes, des plateaux photos immenses, des webmasters, c’était le moment de m’enrichir encore plus et de remonter marche après marche. Mais ce n’était pas si simple, j’avais la volonté d’évoluer sans écraser qui que ce soit, seulement, on me remettait très souvent dans ma case d’exécutante et c’était horriblement frustrant.
Je me sentais étouffée, prisonnière, comme si on m’empêchait de créer et surtout d’évoluer. C’est le désavantage des grosses boîtes, on t’embauche pour un poste, les perspectives d’avenirs sont faibles et il faut rester assis à sa place. A l’époque, je travaillais pour un seul et même client, Intermarché. Ce que je peux dire c’est que le milieu de la grande distribution m’a dégoûté de mon métier. Chaque année, la même Foire aux vins qui revenait, Le prospectus Plein-air, Le mois du blanc etc… Au début, c’était tout nouveau cela m’amusait beaucoup, mais au bout de 2 ans, cela ne m’amusait plus du tout.
Lors de mon entretien annuel avec mon directeur de Création qui se trouvait sur Paris, je lui ai exposé mes perpectives d’avenirs avec la volonté ferme de venir au siège à Paris auprès du pôle créatif.
C’est grâce à lui que j’ai pu évoluer et j’avais enfin un nouvel intitulé sur ma fiche de paye : DA. Notre directeur de création était exigeant mais toujours juste et c’est à ses côtés que j’ai sans doute acquis le plus d’expérience. Je montais des créas, je me rendais sur les plateaux photos et il m’arrivait même de monter les tenues des mannequins en studio pour les prospectus. Tout allait pour le mieux, j’étais heureuse d’avoir rejoint ce pôle créa et c’est là que je fis la connaissance de mon amie Lili qui aujourd’hui gère la totalité de la mise en page de mon blog.
Puis, à cette époque je me suis mariée et j’ai eu un mal fou à trouver un photographe, c’était en 2013. De part mon métier où je passais certaines journées sur les plateaux photos, mon envie de photographier me titilla à nouveau. L’idée me tarauda l’esprit quelques mois et encouragé par mon chéri, je me lança dans le reportage de mariage. Je n’avais aucune expérience en la matière, aucune formation, mais je suis quelqu’un d’assez méticuleux et qui aime les défis. Je me suis dit que cela pouvait fonctionner.
Bien évidemment quand on se lance dans la profession, il faut avoir le matériel. Et puis pas qu’un seul appareil non, il faut parer à toutes éventualités et avoir tout en 2 exemplaires. J’ai donc pris les quelques économies que j’avais de côté et j’ai investi dans 2 appareils Canon, un flash, des cartes mémoires, des batteries et une valise de transport. Pour me faire connaître, j’ai contacté le blog Un Beau Jour qui était le tout premier blog proposant des articles sur le mariage. Pour moi, c’est le blog qui a contribué indiscutablement à cette autre vision du mariage. Ce blog m’a inspiré autant qu’il m’a donné envie de me lancer. Alors j’ai décidé d’investir en payant mes premières bannières publicitaires sur leur blog pour me faire connaître.
Les demandes ont commencé à arriver. J’ai eu mes premiers mails, mes premières réservations, mes premiers mariages. Je remercie d’ailleurs toutes celles qui m’ont fait confiance, qui m’ont inspirées et avec qui j’entretiens des liens particuliers aujourd’hui et ce depuis 2013.<3
Cette période a sans doute été la plus intense de ma carrière. La semaine, je bossais en agence et le week-end je partais sur les routes pour immortaliser les mariages. Mes soirs de semaine étaient consacrés à la retouche des mariages et comme je rentrais biens souvent du boulot vers 20h, je travaillais jusqu’à des minuit -1h du matin tous les jours. C’était usant, fatiguant vraiment, mais j’en ressortais plus enrichie que jamais. Au début, je ne pensais pas que les mariages prendraient autant de place dans ma vie. J’étais épuisée, mais fière de ce que je mettais en place et surtout j’étais très heureuse que les mariés aient pu me faire confiance. Je m’éclatais même si j’étais plus qu’épuisée par ce rythme infernal.
Puis il y a eu de plus en plus de demandes. Une année, j’ai fait plus de 25 mariages, j’en suis ressortie épuisée et j’ai pleurée de fatigue. Je me rappelle que ce jour là, mon mari m’a dit : « Ma chérie va falloir faire un choix de carrière, tu ne peux plus continuer comme ça ! ». La décision de quitter mon job a été très difficile à prendre.
Le premier jour que j’ai passé à travailler chez moi, j’ai ressenti une plénitude totale. Une légèreté dont je me souviens encore car après une année à murir ma décision, je me sentais libérée d’un énorme poids. D’un autre côté, j’avais peur car malgré mon énorme motivation, j’avais cette crainte de ne pas y arriver, tout était nouveau pour moi.
Je partais un peu à l’aveuglette avec aucune expérience concrète dans l’art de diriger une entreprise. Et il n’y a pas qu’à l’école que je suis nulle, il y aussi la paperasse. Je me suis détournée de tout cela depuis mon premier job et jusqu’à ce que j’emménage avec mon chéri c’était ma maman qui faisait mes déclarations d’impôts ! Oui vous voyez un peu, mon mari me dit que je suis une artiste c’est normal hahahaha
ET MAINTENANT : JE SUIS CHEF D’ENTREPRISE
Aujourd’hui, je suis à mon compte et je suis fière de moi, je n’ai pas vu les années passées. Etre à son compte demande des sacrifices, de travailler bien souvent 7 jours sur 7, d’être entreprenante, d’apprendre à se renouveler et d’aller au delà de ses limites. A côté de ça, je pourrais vous dire que j’ai gagné cette liberté d’expression qui me manquait tant dans mon travail de DA en agence. Cette liberté aussi de choisir mes temps de travail et de les aménager à ma convenance. Je ne vous cache pas que je travaille beaucoup, cela ne se voit pas forcément sur les réseaux sociaux, mais l’année dernière de novembre à janvier, j’ai bossé 7 jours sur 7 avec des journées de 12h. Je travaille souvent le dimanche aussi et heureusement que j’ai un mari compréhensif depuis toutes ces années, je sais que plus d’un ne l’aurait pas supporté. Mais je ne me plains jamais, car je vis de ma passion et c’est très certainement la meilleure expérience professionnelle. Je me sens épanouie et heureuse dans ce que je fais. Je ne sais pas où je serai dans 10 ans parce qu’évidemment quand on est à son compte, on se pose tout un tas de questions. Je ne ferme pas les portes. Peut-être qu’un jour, je devrais reporter ma casquette de DA en agence, je ne sais pas, c’est pas mon envie du moment en tous les cas. J’ai des projets qui j’espère se réaliseront, j’y travaille et cela va très certainement me demander de travailler dur et de dire adieu à une bonne partie de mes week-ends. Etre à son compte, demande des sacrifices, apporte une grande liberté, mais on a rien sans rien… il faut bosser et aimer ça !
Mon chéri m’a toujours aidé et sans son soutien, j’aurai baissé les bras depuis longtemps croyez moi ! Nous n’avons pas l’ambition de travailler un jour ensemble, il aime son job et je crois que cela ne serait pas l’idée du siècle. Car gérer une entreprise tout en étant en couple amène d’autres problèmes dans la vie quotidienne. Il faut être honnête ! Il faut prendre des décisions et nous ne sommes pas toujours d’accord. On arrive aujourd’hui à en parler plus calmement, mais ce n’est pas toujours facile. En tous les cas, ce que je peux dire aujourd’hui c’est que je n’en serait pas là sans son aide si précieuse. Je ne pourrais pas avoir cette liberté de créer et de pouvoir exercer mon job avec un esprit libre. Car croyez moi la paperasse est le point noir d’un chef d’entreprise. Et surtout le mien !
A ce jour, je pourrais vous dire que mon métier est partagé entre la photo et le blog. J’avais envie de continuer à publier ici avec passion et de garder cette liberté de parole et ainsi pouvoir travailler avec des marques avec lesquelles j’ai vraiment envie de travailler. Je produis des photos pour des marques, je vais prendre des hôtels en photo, je fais de tout. Mes journées ne se ressemblent jamais, je ne connais pas la monotonie. J’ai stoppé les mariages en 2018 car j’étais épuisée, je voulais faire un break et continuer à les photographier avec la même passion du début. Sur la fin, je voyais que cela devenait quelque chose de mécanique et je n’aimais pas ça. Il fallait que je retrouve l’inspiration, l’envie est toujours là, car j’adore ça ! Je garde de merveilleux souvenirs de ces rencontres au fil des années, de ces personnes qui m’ont fait confiance et avec qui j’ai gardé des liens. Cela m’a beaucoup apporté humainement et professionnellement bien sûr. Cela a amené d’autres perspectives dans mon travail, je n’oublie pas que tout est parti de là.
En 2019, je ne sais pas à ce jour si je photographierais des mariages. J’ai des projets qui vont me demander de m’investir à 200% et je crains ne pas avoir le temps nécessaire. Je suis partagée entre l’excitation et un peu de tristesse car j’aime ça, mais vraiment. Mais j’ai que 2 bras et une tête malheureusement. Quant à embaucher une personne, ce n’est pas à l’ordre du jour même si cela me serait d’une grande aide. De plus, je crois que je suis trop exigeante. Je le suis avec mon mari, mais c’est autre chose, il me connait depuis tant d’années. J’ai crée cette entreprise comme si j’avais accouché d’un enfant avec tout ce que cela implique derrière, des soucis quotidiens. Très sincèrement, je n’aurai pas la force de gérer ceux d’un salarié. Cela peut paraitre défaitiste car effectivement il existe des personnes très bien dans le milieu du travail et heureusement ! Mais j’ai du mal à donner ma confiance et cela sera sans doute une autre étape à franchir et pas si facile que ça !
Voilà je crois que vous savez tout ou presque sur moi. J’ai tenté de répondre à travers cet article à toutes les questions qu’on me pose et qui reviennent très souvent. N’hésitez pas si vous avez des questions, je pourrais peut-être y répondre. Et merci, merci de me suivre depuis tant d’années.
Je vous souhaite une très bonne soirée et je vous dis à bientôt !
Photos : Céline Marks – Tous droits réservés
35 Commentaires
Waw ! Bel article et bien complet, c’est top d’en apprendre plus sur toi et ton parcours. Je me souviens de quelques trucs que tu m’avais dis quand on s’était rencontré 😉
Quel courage, tu en as ! Mais effectivement si c’est ça passion, si tu aimes ça, c’est top ! Et on est bien content que tu créer des contenus pour nous, futurs clients. Tes photos sont vraiment belles, j’ai hâte de voir tes nouveaux projets !
Félicitations pour ce beau parcours, ça montre que même si on est pas le premier de la classe ont peut y arriver, faut juste être courageux et pas avoir peur. Je garde ça dans un coin de ma tête.
Merci beaucoup, car c’est grâce à toi que mon blog existe 😉
Gros bisous et bonne soirée, penses à te reposer ^^
Superbe
Merci Mylène ^^
Wahou, Quel parcours!!
C’est drôle de lire que tu es née dans la ville où j’ai grandit ^^
Je te rejoins sur la difficulté de l’époque où il fallait choisir un métier en ayant que le salon des métiers pour glanait quelques infos…
Tu as un vrai talent de photographe, et cela en étant autodidact, chapeau-bas. Tu as eu raison de croire en toi. Bravo
Bonne soirée
Bonjour Estelle !
Merci pour ton commentaire ^^ Ah c’est vrai, tu as grandit à Evry ? Ah oui le salon des métiers mdr, je m’en souvenais plus ! J’en ai même fait un une fois ! Merci en tous les cas d’avoir tout lu jusqu’au bout, tu as du mérite ^^
Non Orléans^^, et je n’ai pas de mérite de t’avoir lu jusqu’au bout, tu as une très belle prose 😉
Bonne soirée
Oh c’est gentil ^^
Superbe article ! Il est rempli de sincérité!
Une chose qui me touche et me révolte aussi c’est l’attitude de tes profs de collège et du directeur … beaucoup de grands artistes sont autodidactes c’est quoi cet esprit étriqué?? Comme si les cours faisaient tout ! Ça me révolte d’autant plus que j’ai été prof des écoles pendant 10 ans que je trouve que c’est un très beau métier (j’ai démissionné parce que je ne pouvais pas muter mais j’aime ce boulot et je repasse le concours dans l’académie de mon cœur ) enfin bref chaque élève est différent et heureusement d’ailleurs
Ta mère a bien fait de lui remémorer sa connerie désolée de parler comme ça mais haaa ça me met en boule c’est à cause des gens comme ça qu’on a une mauvaise réputation
En tout cas j’ai adoré te lire et félicitations pour ton parcours et ta volonté
Belle soirée à toi et une caresse à Charlie
Bonjour Alexandra,
Merci beaucoup pour ton message. Oui c’était assez fou, parfois je me dis que j’aimerais bien le retrouver ! Oui voilà et surtout que j’avais un prof d’hsitoire/géo qui picolait sa petite bouteille de rhum dans le couloir pendant son contrôle et qui empestait l’alcool et une prof d’anglais qui nous parlait de guerre au lieu de nous faire le cours… ahahahaha… Oh tu as été prof ? ca alors… Mais je mets pas les profs dans le même panier, il y en a de supers et heureusement ! Des profs qui avaient cette envie d’apprendre et surtout qui en donnaient l’envie ^^je te souhaite bonne chance alors pour le concours ^^ belle soirée à toi !
Bravo pour cet article et félicitations pour ce parcours mais lorsqu’on voit tes photos ,lorsqu’on voit le goût que tu as il n’y a rien d’etonnant à ta réussite et m…..pour la suite .
OOOhhh merci beaucoup Réré c’est très gentil et ça fait plaisir à lire ! ^^
Pas mal du tout ton article ma celine…….quel parcours et quelle femme !!!! Je ne sais pas où est passé le roi lion que tu avais dessiné pour Maxence mais j’ai La photo . Bravo à toi et bonne continuation
Ohhh coucou Tata, tu as été lire l’article cela ne m’étonne pas de toi ! Je m’en souvenais plus du roi lion mdr… je peux lui en redessiner un ;op
Bravo pour ce bel article très inspirant et encourageant. Un bel article en toute simplicité et honnêteté qui reflète bien le ressenti de tes publications.
Je ne commente jamais habituellement mais cet article je l’ai lu avec passion. Merci pour ça. Et bon courage pour l’avenir, hâte de voir la suite
Bonjour Amélie !
Merci à toi de l’avoir lu jusqu’au bout ! ^^ C’est trop adorable merci milles fois !
Ton article m’a bcp touchée. Ne laisse jamais personne te faire douter de tes multiples talents, tu es douée, ça se voit, ça se sent. On devine également ta grande capacité de travail et ta minutie.
J’espère que ton directeur de collège tout comme l’assemblée de profs lisent ton blog et qu’ils se rendent compte à quel point ils ont été misérables le jour où ils t’ont fait pleurer.
Moi je suis fan de ton travail vraiment.
Hello Sophie !
Cela me touche beaucoup merci ! Oh je crois pas qu’un de mes profs de collège passent par ici, mais on en sait jamais ! ^^ Je crois que tous le monde dans la vie passe par là… des gens qui nous démotivent dans nos propres ambitions. Il faut croire en soi… toujours. Et si ça ne marche pas, ce n’est pas grave, c’est une expérience et on peut toujours rebondir et faire autre chose ^^
Bravo pour cette article Céline ! C’est un beau parcours que tu décris ici, pas toujours facile mais tu demontres bien qu’avec bcp de volonté et de travail on peut arriver à un métier que l’on aime, qui nous motive et nous passionne tous les matins !
Hello Sophie,
Merccccciiiii c’est très gentil ! Oui beaucoup de travail vraiment, je crois qu’il n’y a pas de secrets ! Mais c’est tellement passionnant ce que je fais, j’ai beaucoup de chance en effet ! ^^
Merci pour cet article ! J’ai été émue de lire que l’on a grandi dans la même ville (quartier du Village) mais aussi choquée par les propos du directeur de ton collège. Bravo pour ton incroyable parcours, tu me redonnes un peu espoir parce qu’après 5 ans dans le monde de l’entreprise, j’ai toujours l’impression de ne pas avoir trouvé ma voie 🙁
Hello Delphine !
Merci à toi de l’avoir lu jusqu’au bout ^^ Oh c’est vrai, tu viens d’Evry aussi ? C’est pas facile de trouver sa voie et beaucoup de personnes autour de moi ont changés de métiers. Certains ont repris leurs études, d’autres se cherchent et on peut de se lancer. Cela prend du temps, quand tu seras prête à faire autre chose, tu le sauras, ça sera instantané. J’ai mi 1 an à me décider et 1 an en plus pour partir de mon entreprise. Rien est évident, surtout quand on a la sécurité de l’emploi, des vacances, des avantages selon les entreprises. Mais on y gagne et j’espère que tu trouveras bientôt ta voie aussi ^^
Super article où tu te livres, c’est émouvant. Bravo à toi, à ta maman, quel parcours!! Vraiment bravo, tu peux être fière de toi!
Hello Wooddy !
Oh c’est vraiment gentil merci milles fois de l’avoir lu jusqu’au bout ^^
Wow! Quel magnifique parcours! J’en ai eu la chair de poule en le lisant! Peut être parce que je me retrouve beaucoup dans ton parcours. <3
Merci de partager cela avec nous. Merci pour cette inspiration, tu viens de me motiver à fond pour cette nouvelle semaine qui commence!
Gros coeur sur toi et je te souhaite pleins de bonnes choses!
Bonjour Aurélie !
Merci pour ton gentil commentaire. ^^ Oh c’est vrai, tu n’es pas la seule à me l’avoir dit cela me fait encore plus plaisir ! Pleins de bonnes choses pour la suite alors et beaucoup de motivation ^^
WAAAAA! Super article, emouvant 😉 on sent tellement ta passion et ton amour de ton travail :))
Je suis educ en milieu scolaire et ce que j ai lu su l humiliation que tu as subi m a retourné le bide…. quelle horreur se manque de bienveillance.. et d accompagnement…
ca m a d autant plus touche que ton parcours m a fait penser a celui de mon fils… pas trop scolaire, passionné de dessin.. qui grace a nous ses parents, parce que bonjour l incompétence du CO de l epoque de son college!! Il a pu intégrer et avoir un cap espace et volume, puis un bac pro graphisme avec mention, pour une mana en arts appliqués, puis bts avec mention à olivier de serres sur concours et il est tellement heureux aujourd hui que je suis contente de l avoir soutenu dans sa passion
Et j essaie tous les jours avec mes eleves de les aider dans ce sens 🙂
Tu as une sacré personnalité ! Mais ca je le sens depuis longtemps et encore plus depuis insta où tu partages un peu plus de ton quotidien !
Bravo à ta maman de t avoir fait confiance, c est jamais simple en tant que parents d etre un bon accompagnateur… on veut le meilleur et en meme temps on veut faire confiance au corps enseignants… donc bravo d avoir depasse ca et surtout d y etre retourné hahaha!
C est sympa d en connaitre plus sur toi 😉
Caroline
Hello Caroline !
Merci beaucoup pour ton gentil message et d’avoir pris le temps de le lire jusqu’au bout ! ^^ Oui c’est assez fou quand on y pense un directeur de collège ! Mais il était très sévère je me souviens tous le monde le craignait… OOOOOhhhh c’est tellement chouette, je suis si contente de lire ces quelques lignes sur ton fils. Je crois qu’il faut soutenir ses enfants effectivement ! Je me souviens, je suis rentrée aussi sous concours, 90 élèves étaient reçus sur 750 à passer le concours. Je n’y croyais pas ! Ton fils a du mérite, il a été encore plus loin que moi ! Je suis sûre qu’à présent, il va assurer et il se souviendra de ton soutien. Moi je dois tout à ma mère, absolument tout…Sans elle, je n’en serais pas là. Alors c’est cool en effet lorsque l’on a des parents qui nous soutiennent et qui nous aident dans nos démarches. C’est vraiment chouette ! Merci à toi et belle soirée !
Bonsoir Céline,
Je te suis depuis quelques temps et j’apprecie beaucoup tes articles et tes photos. Quel parcours! Ta maman a bien fait de retourner voir le Directeur, quel manque de respect.
Tu as énormement de talent et de goût sur tes créations, tes choix, ton style de photo.
J’ai mis très, exactement plus de 20 ans à comprendre que j’aurai du me diriger aussi vers des métiers de créations artistiques et la photographie.
J’ai tenté d’apprendre avec quelques cours comme ça, dans un club photo. J’ai été à fond pendant 3 ans, j’ai fait quelques baptêmes et 1 mariage toute seule comme une pro.
Sauf que je ne suis pas assez équipée. Et j’ai peur de quitter mon job et de pas être à la hauteur. Manque de confiance en moi certainement mais de pratique surtout.
Je ne maîtrise pas assez les réglages et du coup j’ai beaucoup plus de traitement sur les lumières, les recadrages… Ça me prend trop de temps.
Aujourd’hui, j’ai le boulot, 3 enfants et j’ai quasiment laissé tomber par manque de temps. L’envie est toujours la, mais elle patiente.
Donc c’est des personnes comme toi qui transmettent des emotions, qui m’inspire et nous font oublier le temps d’un instant les petits soucis de la vie. Continue, tu es faites pour ça.
Courage pour toutes ces heures passées à bosser, ça en vaut la peine.
Le jour, ou je m’y remets, j’adorerai que tu me donnes ta critique.
Belle soiree
hello miss !
Merci pour ton commentaire qui m’a beaucoup touché. Je vois que tu es en pleine période de doutes. J’ai connu, ça n’a pas été facile, je ne me suis pas trop étalée ici de peur que cela soit trop long à lire. Mais j’ai mi plus d’un an à me décider et 1 an pour partir. Je n’ai pas d’enfants alors c’est beaucoup plus facile c’est certain. mais il ne faut rien regretter. Peut-être qu’un jour, cette envie reviendra de nouveau et que tu auras plus de temps, plus l’envie, plus la motivation. Ce n’est d’ailleurs pas évident tout cela quand on est une femme avec des enfants, un mari et ce que cela engendre derrière. Moi, rien ne m’a « empêcher » de me lancer si ce n’est la trouille. Je ne sais pas ce que tu as comme matériel, mais une focale fixe est un objectif qui peut vraiment t’accompagner dans les cadrages. C’est pas facile au début, mais aujourd’hui, je n’utilise plus que ça, un 50mm. C’est même très difficile de passer au zoom quand je dois le faire, je déteste ça. Le 50 mm m’a permis de vraiment travailler sur les cadrages et je n’ai pas besoin derrière de recadrer en post-prod. J’imagine en effet, le travail que cela pouvait te demander. Si tu aimes ça autant que moi, rien en t’empêches de prendre 3/4 mariages par an. Je reconnais que travailler le wk n’est pas toujours facile surtout quand on a une famille à la maison. Etre entrepreneur c’est faire l’impasse sur beaucoup de choses c’est certain et il faut être prête pour se lancer. Mais c’est tellement génial vraiment ! ^^Merci en tous les cas pour ton témoignage et j’espère que mon parcours servira à motiver des personnes comme toi, c’est fait pour en tous les cas. Belle soirée à toi aussi et merci de me suivre.
Wow, quel parcours! Tu peux être très fière de toi. J’ai adoré lire ton article très touchant et je te souhaite plein de beaux projets pour la suite! Bonne soirée
Merci beaucoup Cecilya, c’est adorable et ravie d’avoir écrit cet article à ce jour ^^
wow j’ai tout lu d’une traite avec admiration merci pour ce partage ! Chaque histoire est différente mais cela fait plaisir de savoir que les blogueuses n’ont pas toutes une vie édulcorée où on occulte les difficultés et les aléas de la vie… Ce que tu as écrit c’est la vie justement, la vraie !! celle avec ses moments de joie mais aussi ses galères et désillusions qui nous rendent plus fort. Merci beaucoup de t’être livrée avec autant de sincérité, je dirai même que ton témoignage m’a touchée et je me suis reconnue dans pas mal d’aspects. Bonne continuation à toi dans tout !
J’ai lu ton article l’autre jour, je l’ai beaucoup apprécié mais je n’ai pas pris le temps de le commenter. Tout d’abord merci pour la publication (je t’avais demandé sur insta si tu pouvais en faire une à ce sujet), et surtout un grand bravo pour ton parcours et ta sincérité ! Je repense au directeur de ton collège et je suis affligée par son manque d’empathie et de considération. On peut tout à fait être un élève en difficulté et réussir à trouver sa voie (même réussir une fois sa voie trouvée !). J’ai beaucoup aimé la réaction de ta mère (donc tu as une maman trop cool en plus de savoir peindre ), avec de la chance ça a servi de leçon au directeur… Sauf s’il était obtus au point de ne pas admettre ses erreurs… J’avais un prof de maths similaire : c’était un dragon qui s’amusait à faire peur à tout le monde, on avait tous mal au ventre pendant ses cours. J’étais une calamité en maths mais douée ailleurs (j’avais « juste » les compliments car comme j’étais nulle en maths je ne pouvais pas avoir les félicitations). Mon prof de maths disait à mes parents que je devais faire des études de voie de garage et que je ne réussirai à rien dans la vie. Ma mère disait « euh elle a quand même 15 en français, en histoire et en langues » mais lui n’en avait rien à faire et persistait à dire que j’étais une merde.il voulait même que je redouble . Aujourd’hui ça me fait rigoler de penser à lui (mais quelle histoire ), à l’époque j’en faisais limite une phobie scolaire, crises de larmes, mal au ventre à gogo, cauchemars et j’en passe. Tout ça pour dire que je trouve que certains profs / responsables scolaires manquent cruellement de tact et ne se rendent pas compte des dégâts que ça cause au quotidien voire dans l’avenir… Heureusement que tu as été acceptée dans cette filière, d’une part tu t’y es épanouie et d’autre part c’est un beau pied de nez (j’aime quand on a le dernier mot face à un vilain pas beau !). Je me doutais aussi que les mariages étaient en stand by de tes projets. Il y a quelques années je me disais que si je décidais de me marier, je ferais appel à toi (j’adore tes photos !), mais tant pis ! Je comprends ton choix et le principal et que tu fasses des projets qui te plaisent avec un rythme sain pour ne pas te pourrir la santé et perdre en créativité.
Grand merci pour cet article très intéressant et constructif
Oh merci cela fait plaisir ! ^^