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Il y a encore quelques années, j’allais au travail en vélo et ça tous les jours, qu’il pleuve ou qu’il vente, rien ne m’arrêtait. J’étais plutôt bien équipée, un joli Beach Cruiser noir avec une selle très confortable, un petit panier à l’avant pour y déposer quelques affaires, 2 antivols dont 1 qui était sous alarme et même des petites loupiotes sur les rayons qui s’allumaient quand je pédalais la nuit pour qu’on puisse mieux me voir de profil. J’avais aussi un casque BERN noir qui à l’époque était presque une petite révolution. On ne trouvait pas de jolis casques en France, en tous les cas le choix n’était pas si varié qu’il l’est aujourd’hui et je l’avais fait venir de l’étranger.

2 ans et demi plus tard, je me faisais voler mon vélo dans mon garage souterrain dans un box fermé ainsi que celui de mon chéri par la même occasion. Cet évènement m’avait bien refroidit et je n’ai plus fait de vélo depuis, voilà maintenant 5 ans.

C’est en Juillet 2018 que l’idée germa de nouveau. J’avais besoin de circuler plus librement et ne pas être dépendante des transports en commun.

Pourtant les moyens de transport sont multiples sur Paris : le métro, le bus, la trottinette, le taxi, le vélo, la voiture et le scooter. A l’époque 3 options me sont venues en tête : le scooter électrique, le vélo ou la trottinette. Je faisais donc une fixette sur ces 3 derniers tout en sachant que chacun d‘entre eux avaient du positif comme du négatif. J’ai essayé pendant des mois de négocier un scooter électrique avec mon chéri mais en vain…

Il me restait donc l’option vélo ou trottinette électrique. Une dernière option pas si mal que ça finalement puisque j’ai une jolie piste cyclable qui part de chez moi et longe les quais jusqu’au centre de Paris sans même avoir à prendre une seule route. Une sécurité supplémentaire et non négligeable. Puis suite à mes stories certains m’ont fait part de leurs témoignages concernant la trottinette électrique et de la dangerosité de l’engin. Le chéri d’une lectrice m’a même fait part de son témoignage bouleversant qui a quelque peu freiné mes ardeurs envers ce petit objet à deux roues. Un deux roues pas stable du tout, ça je m’en doutais plus ou moins. Et puis, il n’y a qu’à voir comment roule la majorité des personnes en trottinette à Paris, ça fait un peu peur !

Il ne me restait donc plus que l’option vélo.

Après ces nombreux mois de réflexion, me voici en train d’éplucher les sites de vélos. J’ai cherché pendant longtemps, très longtemps… J’ai testé aussi certains modèles comme vous avez pu le voir via mes stories. Biporteur ou triporteur pour transporter Charly, vélo électrique, je vous raconterai d’ailleurs plus en détail dans un prochain article, comment j’ai réussi à trouver un vélo porteur d’occasion à 200€ pour le transporter. La meilleure solution selon moi et la plus économique, tout en sachant qu’il y a peu de chance que je me le fasse voler. Et si cela venait à arriver, je n’aurais pas sacrifié une somme à 4 chiffres, la pilule passera mieux.

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POURQUOI UN VÉLO PLIABLE ?

Réponse toute simple : pour éviter qu’on me le vole. Nous avons un chouette local à vélo dans la copropriété mais quand on s’est fait voler son vélo une fois, on a tendance à psychoter un peu et je n’avais pas la moindre envie d’investir dans un vélo pour me le faire voler quelques mois après. Le vélo pliable était donc le seul vélo sur le marché qui répondait à mon premier critère : éviter un maximum le vol.

Le vélo pliable, pour moi, c’était un peu le vélo que l’en prend quand on fait du camping-car. Va savoir pourquoi j’avais de telles idées à l’esprit, je ne trouvais à ce vélo rien d’attrayant. Mais il est venu à moi sans que je m’y intéresse vraiment au départ. Mes critères étaient simples : je voulais un vélo électrique, pas trop lourd, suffisamment maniable et qui ait du style (oui ça c’est moi, j’aime bien customiser mes vélos pour leur donner un peu de personnalité).

Je me suis donc tournée vers la marque Brompton, une marque qui fabrique la totalité de ces vélos dans une usine à quelques kilomètres de Londres. Ca j’aime ! Au début, je me suis tournée vers des vélos Made in France. J’ai trouvé des fabricants qui fabriquaient des vélos très sympas. Mais certains délais m’ont fait rebrousser chemin et puis surtout j’avais toujours ce souci de taille. Je ne voulais pas le mettre dans le local à vélo et il me fallait un vélo qui n’encombrerait par notre appartement.

Avant de l’acheter, j’ai été le tester dans un magasin de la chaine Cyclable que je vous recommande vivement si vous êtes à la recherche d’un vélo. Si vous avez une idée précise de ce que vous voulez ou bien tester un modèle en particulier, il y a de nombreuses boutiques sur Paris.

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LES + DU VELO PLIABLE

– On peut l’emmener absolument partout ! Je le prends surtout lorsque j’ai des déjeuners ou des rendez-vous pros, ce qui fait que le vélo est tout le temps avec moi. Je le plie en 15 secondes à peine et c’est réglé. Je peux le prendre dans le métro ou rentrer en taxi avec si je suis chargée. Au restaurant, je le pose à côté de moi, je n’ai pas à chercher pendant 10mn un endroit sécurisé pour le garer. Il m’arrive aussi de rentrer dans certains magasins avec. Pour le moment, je n’ai pas encore tout testé, mais j’essaierais de mettre cela à jour dans les mois à venir. Il m’est arrivé de le plier et de le mettre dans un chariot pour rentrer dans certains magasins alimentaires par exemple. C’est sans aucun doute le point le plus positif !

– Je le monte dans notre appartement, il prend vraiment très peu de place, cela pourrait peut être intéresser celles et ceux qui ont de petites surfaces. Une fois plié, il est peu encombrant.

– Avec un vélo pliable peu de risque qu’il soit volé ! Dans mon cas, je ne laisserai jamais mon Brompton dehors, même attaché. Sachez-le ce sont des vélos très recherchés et qui peuvent se faire voler en 1 minute à peine. Mais je savais en l’achetant que lorsque l’on investit dans un vélo Brompton, on n’achète pas d’anti-vol.

– Il tient bien la route car il est assez bas, ce qui fait que le poids est bien réparti et il se faufile partout ! C’est le vélo idéal pour les trajets en ville.

– La possibilité de le customiser pour lui donner un style personnalisé. On peut trouver sur Etsy ou des sites revendeurs de nombreux accessoires pour le Brompton. Moi qui adore customiser mon vélo, je suis ravie !

– Il m’arrive de ne pas l’utiliser en électrique. Le vélo peut fonctionner sans sa batterie et je trouve ça super aussi. Cela me permet de ne pas la prendre avec moi et d’alléger mon vélo de 2,9 kilos quand j’ai envie de pédaler un peu plus.

– Le choix des couleurs : la marque propose via son site de customiser son propre vélo. Celui-ci est ensuite monté dans les usines et vous ait envoyé sous quelques semaines. On peut dont choisir le cadre d’une couleur et la tige du guidon d’une autre.

– La rapidité du pliage. Une fois qu’on a pris le coup de main, cela devient un jeu d’enfant !

– La batterie permet de charger également son smartphone, hyper pratique lorsqu’on est en rade de batterie.

– Et Paris, je t’aime à vélo  et moins pollué !

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LES – DU VELO PLIABLE

– Je n’en vois pas vraiment en fait. Depuis que je l’utilise, je me demande comment je n’ai pas pu y penser avant. Les petites roues au début me dérangeaient un peu, mais après l’avoir testé, j’ai constaté qu’il était hyper maniable et malgré ses petites roues de 21 pouces, il est aussi rapide qu’un vélo à grandes roues.

– Un Brompton est un vélo qui coûte cher, c’est un investissement mais ils sont les meilleurs sur le marché du pliable.

– Le choix des coloris pour le Brompton électrique est seulement de 2 couleurs, le noir et le blanc. Je trouve cela dommage car Brompton propose des coloris vraiment super chouettes et l’on peut même customiser un vélo classique de la marque via leur site internet. Ce qui n’est malheureusement pas possible pour la version électrique.

– Le sac de transport de la batterie : il existe de nombreux sacs de transports très sympas, mais une fois de plus l’offre est limitée à 2 sacs pour la version électrique, en couleur noir et bleu. Pas très fun ! Il n’y a plus qu’à souhaiter que Brompton développe une ligne plus attractive pour les vélos électriques. Pour le momen, j’opte pour le sac à dos, je vous en reparlerais dans mes accessoires vélo très bientôt !

– Son prix. Un vélo électrique est un investissement, mais il est vite rentabilisé. A la base, je prenais bien plus les transports que la voiture, qu’on utilise en moyenne pas plus de 5/7 fois par mois. Mon objectif en achetant un vélo était de moins utiliser la voiture, d’être moins dépendante des transports, de faire de l’exercice (c’est un des sports qui me fait oublier qu’il en est un !).

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CONCLUSION

Je suis totalement fan de mon petit vélo. Peu encombrant, maniable et idéal pour la ville, il a les 3 qualités que je cherchais. Je n’ai pas suffisamment de recul à ce jour pour dire comment il va vieillir. Mais à en lire les nombreux témoignages d’utilisateurs, je n’ai pas trop de soucis à me faire. Mon chéri ne veut pas me l’avouer mais je crois qu’il rêve à son tour d’en avoir un aussi pour aller au travail. Le Brompton nous a simplifié la vie sur beaucoup de choses. Il me suit partout que cela soit pour aller à un rdv pro, déposer un colis à la Poste ou passer prendre le pain. Il s’adapte à mon quotidien sans qu’il me freine, il m’a facilité la vie. Il me fait gagner du temps dans mon quotidien, avec lui je me sens pousser des ailes et j’ai une sensation de liberté retrouvée. Faire du vélo est non seulement bénéfique pour la santé mais il contribue aussi à réduire mes émissions de CO2. Et rien n’est plus encourageant que d’y participer tout en pédalant !

Certains seront peut-être freinés par son poids. En version non électrique, il est ultra léger, il ne pèse que 12 kg. Dans sa version électrique, il en pèse 5 de plus, soit 17 kg avec la batterie. Pour ma part, cela peut effectivement être un handicap dans certaines situations. Tout dépend où je vais, si je sais que je vais devoir le porter longtemps, je ne le prends pas. Et si il m’arrive pour une raison ou une autre de revenir chargée, j’opte pour un taxi, il rentre facilement dans un coffre de voiture.

Je vous parlerai très bientôt dans un prochain article de mon GPS pour mon vélo. Vous êtes quelques-unes à m’en avoir fait la demande. Promis cela arrive, je ne l’ai testé que 5 fois pour le moment et avant de vous le conseiller, j’aimerais être certaine de ses fonctions.

Voilà j’espère que cet article vous aura plu ! N’hésitez pas à me poser vos questions, je me ferai un plaisir d’y répondre. Je commence, après quelques mois, à être sacrément calée sur le sujet !

Photos : Céline Marks – Tous droits réservés