J’ai toujours été extrêmement prudente envers les petits appareils photos. Je veux dire tout ce qui n’est pas reflex numérique.
Je possède du bon matériel photographique avec de très bons objectifs et je ne leur vois à ce jour aucun égal. Je suis d’une extrême fidélité envers un seul homme : le japonais Canon et rien aujourd’hui ne peut me détourner de son chemin. Mais il y a quand même un désavantage et de taille. Je dirais même de poids. Lorsque je pars en reportage, je porte parfois plus de 3,5 kg de matériel sur moi, fixé sur un harnais qui ressemble à un gilet pare-balles. C’est loin d’être sexy et modesque mais c’est terriblement efficace, croyez moi ! Lorsque l’on enchaîne une journée de plus de 12h non stop, on remercierait presque le créateur de cette invention pas très fashion mais au combien utile. Merci Monsieur l’inventeur du harnais.
Alors lorsque l’on m’a mis ce petit appareil de 357 grammes dans les mains, j’étais plutôt septique. Ok, je le trouvais follement mignon mais ça ne fait pas tout. Son petit air vintage et sa déclinaison en 3 modèles ont quand même pesé lourd dans la balance pour que je me décide à le prendre en main.
Mais qu’a-t-il dans le ventre ? Vous avez été plusieurs à me le demander. Une petite revue de la bête s’imposait sur le blog afin d’en parler en long en large et surtout en toute honnêteté. Bien entendu aujourd’hui, je ne vais pas vous parler technique, balance des blancs, fichier RAW, IL, mode manuel, zone AF et compagnie. Je crois que si ces derniers mots vous parlent, c’est que vous n’avez pas vraiment besoin de mes conseils en matière de photos. En tous les cas, l’Olympus Pen Génération possède comme un grand reflex tous ces modes techniques.
Je l’utilise maintenant depuis quelques semaines et il m’accompagne partout. Il est toujours dans mon sac à main prêt à dégainer dès que j’ai envie de photographier quelque chose. J’avoue qu’il est extrêmement pratique de part son format. Il rentre facilement dans mes sacs. Il n’est pas trop léger. Car plus un appareil est léger, moins il en a dans le ventre, soyons clair.
Ce petit bijou de technologie a de nombreux atouts. Je n’ai pas encore eu le temps de tous les exploiter à l’heure où je rédige ce post. Mais force est de constater que je ne peux absolument plus m’en passer. Il me sert principalement comme petit appareil de main et ce qui m’a plu par dessus tout, c’est sa rapidité à télécharger en wifi les photos en HD directement sur mon iphone. Bien pratique quand on est une droguée d’instagram comme moi. Au premier essai de téléchargement il m’avait déjà dans la poche.
Je vous propose aujourd’hui quelques clichés supplémentaires afin que vous puissiez mieux vous rendre compte du rendu final. Vous pouvez également consulter mes 2 posts sur Amsterdam, toutes les photos ont été prises avec le Olympus pen Generation >> ici <<. Les photos sont fidèles à ce que j’ai photographié, aucune retouche n’a été effectuée si ce n’est la luminosité et le contraste bien évidemment.
LES +
– Son format, il rentre dans n’importe lequel de mes sacs à main et il tient bien en main grâce à des petits renforts bien placés.
– Son poids : je peux me balader toute la journée avec, autour du cou, pas de torticolis à la fin de journée
– Son look et son design rétro, j’adore ! A chaque fois que je le porte, il est victime de son succès. On m’arrête même parfois dans la rue pour me demander quelle est la marque. C’est un appareil qui attire les regards.
– La mise au point tacticle sur l’écran LCD. C’est facile, ludique et extrêmement pratique. On arrive en une seconde à faire la netteté sur un sujet et l’arrière plan devient flou.
– Son écran qui se retourne à 90° pour faire des selfies et ô combien utile pour faire d’autres clichés. Comme pour une photo de groupe, à disposer sur un pied.
– On peut créer son parc photographique et acheter d’autres objectifs comme l’objectif macro ouverture 1,2 que j’aimerais acquérir.
– Son prix. Certes 600 € ce n’est pas à la portée de toutes les bourses, mais c’est un bon appareil. Il les vaut très largement.
– Olympus a conçu sa propre application dans le style lightroom : Olympus Viewer 3 pour lire les RAW qui prennent l’extension ORF.
– Vous pouvez comme tous les appareils enregistrer vos clichés au format RAW et en Jpeg en simultané.
– La télécommande smartphone : une fois que vous aurez téléchargé l’application gratuite sur votre téléphone, vous aurez la possibilité de le transformer en télécommande. Que ce soit pour la photo ou la vidéo. D’un simple glissement de doigt, vous l’activez et le tour est joué. C’est le petit gadget ultra pratique !
– Le flash externe que l’on peut mettre en un clin d’oeil et enlever aussitôt. Je n’ai pour le moment pas eu l’occasion de le tester.
LES –
– Je ne lui ai pas trouvé particulièrement de défauts pour le moment. Je photographie toujours en RAW et si j’ai un bon conseil à vous donner, essayez de faire de même lorsque vous avez l’intention de faire de jolies prises de vues. Votre rendu photographique sera plus net et de qualité.
Toutefois, j’ai remarqué que via leur logiciel et en mode RAW uniquement, le rendu était beaucoup plus terne que sur mes clichés Lightroom. Il faut renforcer d’avantage les contrastes pour un rendu plus homogène et moins terne. Ce qui ne me paraît pas être le cas sur le rendu JPEG.
– Manque d’accessoires : J’ai eu de mal à trouver une dragonne sympa autre que celle fournie, qui à mon goût était plutôt banale. On attend avec impatience d’autres modèles et des housses plus » funky ». Mais ce n’est qu’une question d’esthétique.
CONCLUSION :
C’est un bon appareil qui mérite son prix. Les photos présentées ont été uniquement retouchées sur la partie luminosité et contraste.
Photos : Moi – Tous droits réservés Les Demoizelles – Photos prises avec le Olympus Pen Generation, sauf celles où l’appareil apparaît avec un Canon 5D Mark 3