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Tout a commencé, il y a 4 ans, en janvier 2016.
Nous venions d’accueillir un nouveau venu dans la famille : notre petit chien Charly. A cette époque, je n’étais pas particulièrement engagée pour la cause animale, je me souviens que fin 2015, je regardais les comptes twitter des associations et que je commençais très sérieusement à m’intéresser à la question des animaux destinés à notre alimentation. Le système d’abattage, l’élevage intensif, les fermes usines, la souffrance animale et notre santé. Puis un matin, je tombe sur une vidéo de l’association L214 sur Twitter. Cette image m’a fait pleurer et m’a ensuite suivie pendant de très longs mois. J’ai toujours été très attachée aux animaux. Petite, je voulais être vétérinaire et je pouvais passer des heures à jouer avec des chiens dans le jardin. J’ai toujours eu cette empathie pour eux, dès qu’il y a un animal dans le coin, je ne peux m’empêcher d’aller le voir et le caresser. Ils m’attirent comme des aimants et je prends à chaque fois plaisir du moment que je passe avec eux.
Pourtant mon attachement profond envers les animaux s’arrêtait aux animaux domestiques. Je n’avais jamais pensé avant ce jour à ce que pouvait ressentir un animal destiné à l’abattage, à un veau séparé de sa maman dès sa naissance ou à un homard que l’on fait cuire vivant dans une marmitte d’eau bouillante. Cette simple question ne m’avait simplement jamais effleuré l’esprit…
C’est donc le 1er janvier 2016 que je prends la première résolution de toute ma vie, celle de ne plus acheter de viande rouge. Un grand pas, mais une résolution pas si difficile que cela à tenir puisque nous n’étions pas de gros consommateurs de viande. Les seules fois où nous en consommions c’était le week-end. Hors de la maison par contre j’en consommais dans mes sandwiches ou au restaurant avec mes tickets resto. A l’époque, je ne pensais pas que ce geste serait l’ultime déclencheur. Je n’avais jamais pensé une seule seconde que je me tournerai vers le végétarisme. Ce n’était pas une fin en soi, ni même une volonté de ma part. Mon empathie toujours plus grandissante pour les animaux quelque soit leur race ou leur place sur terre a été le premier vecteur de ce parcours. Avoir un animal à la maison a aussi énormément contribué.
On peut devenir végétarien du jour au lendemain, pour moi cela a été beaucoup plus complexe que ça. J’ai dû apprendre à vivre sans viande, à faire abstraction de la gourmandise que j’avais pour un burger, de cette envie de croquer dans la chair rouge, moi qui aimait tant mon steak bleu. J’avais des grands parents grands consommateurs de viande, mon grand père en mangeait midi et soir et j’allais acheter des kilos de viande chez le boucher avec ma grand mère pour la semaine. On mangeait du saucisson et c’était notre petit plaisir à moi et ma soeur lorsque nous allions passé les vacances chez nos grands-parents. J’aimais la convivialité d’un repas de famille autour d’un bon poulet rôti, l’odeur du barbecue lors des vacances d’été, tout était tellement ancré en moi que je me suis souvent demandé comment j’allais y arriver et même si j’allais y arriver…
Si j’écris cet article aujourd’hui ce n’est certainement pas pour influencer qui que ce soit. Partager ce long parcours signifie pour moi la fin d’une époque et le fait que j’ai tourné cette page. J’ai eu du mal à la tourner mais aujourd’hui je suis fière de dire que j’ai passé tous les paliers que je m’étais fixée et cela a pris plus de 3 ans. Certains ont été plus faciles que d’autres.
Car oui, j’ai baissé les bras plus d’une fois ! Puis il y a eu la culpabilité, beaucoup de culpabilité. J’avais l’impression de me retrouver dans la peau d’un fumeur qui décide d’arrêter de fumer du jour au lendemain. La volonté, la tentation, la résistance, la satisfaction et l’épreuve du quotidien.
Mon parcours vers le végétarisme a été progressif et j’ai coché les cases au fur et à mesure. Avant 2015 et depuis plusieurs années, je ne consommais déjà plus de lapin, de veau, ni d’agneau et de foie gras. Il fallait donc que j’arrive à éliminer le reste : le boeuf, le poulet et le plus difficile pour moi, le poisson.
Aujourd’hui je vous livre mon parcours. Qu’est ce qui m’a motivé ? Comment j’y suis arrivée ? Qu’est ce qui a été le plus difficile dans ce parcours de 3 ans ? Comment j’ai réussi à changer mon alimentation ?
Autant de questions que je me suis posée lors de ce parcours et qui peut-être aideront certaines d’entre vous, les encourageront et peut-être même amener celles qui mangent de la viande à une réflexion plus profonde.
Alors bonne lecture !
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VIANDE OU PAS VIANDE ?
Ce n’est pas tant les gens qui mangent de la viande qui me dérangent mais l’industrialisation qu’on a fait de l’animal. Cette liberté de leur ôter la vie sans aucune compassion, de les entasser comme de vulgaires tomates dans des enclos sans que certains ne puissent voir le jour où même bondir comme le lapin en cage par exemple. Lorsque l’on s’intéresse de près à l’abattage de tous ces animaux, on découvre l’horreur, le mépris, le profit et un animal en grande souffrance qui hurle et que l’on entend pas. Un animal a qui on fait le choix de donner la vie et à qui on l’a reprend quand il n’est plus utile ou parce qu’il a atteint l’âge légal. Un animal qui le jour de sa mort passe les dernières minutes de sa vie en file indienne en observant celui de devant se faire exécuter. Pardonnez-moi c’est le mot…
Aujourd’hui, je me dis qu’on a loupé quelque chose. Comment a-t-on pu considérer un animal comme un légume ? Le comparaison est énorme et pourtant… N’est ce pas cela ? Ne considérons nous pas l’animal comme un produit ? Avons-nous réellement de la compassion pour eux ? Et si nous étions à leur place en file indienne, ne serions nous pas tétanisés ?
J’ai vu tellement de choses si vous saviez. J’ai vu des veaux (non des foetus) arrachés au ventre de leur mère, destinés à l’abattoir qui suffoquaient et qu’on jetaient à la benne à ordure, j’ai vu des poussins se faire broyer, des lapins prisonniers dans leurs cages, des veaux enlevés à leurs mères dès leur naissance.
Tellement de douleurs, de cris, de terreur qu’il était impossible pour moi de le cautionner. Et pourtant en consommant, en achetant cette viande en supermarché, dans mon sandwich le midi, dans mon burger du week-end, je cautionnais cela.
Comment peut-on rester insensible à ça ?
Entendons nous, je ne suis pas pour la fin du petit boucher de quartier, je suis contre l’industrie de la viande, la torture, les fermes usines, la maltraitance.
Cultiver du bétail comme on cultive des legumes, voilà ce qui me dérange. Si les cris du poisson étaient stridents et insupportables, peut-être aurions nous plus de compassion pour lui ? Si on abattait des chiens à la place des vaches, serions nous plus sensibles ?
Plus les mois passaient plus je me sentais mal à l’aise avec ça. Je n’avais plus envie d’encourager ces actes barbares et les cautioner de quelque manière que ce soit. Je suis pour une meilleure éthique, consommer l’animal dans le respect de son être, oui pourquoi pas à la rigueur. L’élever avec respect serait pour moi limite supportable, mais certainement pas de la façon dont on le fait aujourd’hui.
Même si voir un bout de viande dans une assiette me dégoûte profondément, j’arrive à me maîtriser et heureusement ! Je n’irai jamais dénigré le régime alimentaire de quelqu’un. Je ne dis pas que je n’essaye pas de faire passer un message, d’élever les consciences mais c’est toujours avec douceur et surtout sans aucune agressivité même envers mes proches. Les repas de famille sont toujours difficiles tant dans l’organisation des repas, que la vision d’un plat composé de viande, mais j’arrive à me maîtriser même si ce n’est pas toujours facile. Je me mets en bout de table et ça passe…Parce que respecter l’autre c’est aussi faire passer le message, l’amener à comprendre pourquoi je ne consomme plus de viande. Et peut être un jour cette personne que j’ai en face de moi aura ce même déclic, prendra un petit moment pour se documenter ou aller regarder une vidéo sur les réseaux et deviendra à son tour végétarien. Voilà ce que je me dis.
Bien sûr que j’aimerais que les choses aillent plus vite, que la population se réveille et prenne conscience de cette souffrance et du désastre écologique que cela cause à notre planète. J’ai vu tant de gens touchés par les feux qui se sont déclarés cet été en forêt amazonienne, mais je suis sûre que beaucoup ne savent pas que des cargos arrivent en France avec du soja provenant du brésil pour alimenter notre bétail.
Aujourd’hui les scientifiques sont unanimes sur la question du désastre environnemental que provoque l’industrie de la viande. L’OMS dans un rapport de 2015 a officiellement classé la viande parmi les cancérogènes probables chez l’humain, ainsi que les viandes transformées comme la charcuteries, les nuggets, les cordons bleus etc…
Alors au delà de ma motivation première qui était d’arrêter la viande pour la maltraitante animale, il y a aussi eu ma santé en second lieu. En devenant végétarienne j’ai fait un grand pas, un pas auquel je n’aurais pas pensé il y a quelques années, un pas que je n’aurais pas cru possible et pourtant j’y suis arrivée.
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COMMENT J’AI CHANGE MON ALIMENTATION ?
Cela a été très progressif. Il faut remonter en janvier 2016 lorsque j’ai décidé de ne plus acheter de viande rouge en supermarché. Notre petit chien a énormément contribué à ce changement de vie. Je le voyais gambader dans les bois, je regardais ses petites cuisses musclées. Je me disais que si on lui faisait subir le même sort qu’à une vache, il hurlerait à la mort. J’ai imaginé cette scène plus d’une fois et cela m’a tétanisé.
Pendant plusieurs mois, je n’ai pas acheté de viande rouge, je tenais ma résolution sans grande difficulté et c’est ce qui a été le plus facile dans mon parcours. Pour palier à ce manque de viande, j’achetais du poisson. Je me suis découverte une vraie passion pour le poisson. Cela a été facile au restaurant de remplacer la viande par du poisson, de demander un sandwich au poulet au lieu d’un sandwich au rôti de boeuf. Il faut rappeler qu’à cette époque, je n’avais pas l’ambition de devenir végétarienne, mon seul but était de stopper la viande rouge. En 2017, on mangeait encore du poulet, de la charcuterie, j’étais très friande de saucisson, de coppa et de jambon de Bayonne. Je me suis intéressée aux conditions de vie des porcs et des poulets beaucoup plus tard en 2017, soit 1 an après.
Fin 2016, j’ai passé l’étape de la viande rouge sans grande difficulté. Un palier de passé ! Et puis est venue à moi la question du sort des autres animaux, comme le porc et le poulet. Pourquoi n’y avais-je pas attaché de l’importance ? Pourtant ce sont des animaux dotés d’une sensibilité et qui sont élevés dans les mêmes conditions que la vache si ce n’est pire ! Début 2017, je m’abonne aux comptes twitter des associations comme L214, One Voice animal, La Peta, WWF, 30 millions d’amis et Brigitte Bardot. C’était un pas énorme pour moi, d’avoir cette volonté de découvrir l’horreur sur mon feed twitter presque chaque matin en prenant mon thé. Car il faut être près à cela, croyez moi. Cela m’a extrêmement aidé dans mon parcours, cela m’a permis d’affirmer clairement mes positions, de me documenter, de voir ce que je ne soupçonnais pas et d’avancer pas après pas.
Je ne vous cache pas que tout cela a été pénible pour moi. J’ai pleuré plus d’une fois, j’ai découvert des choses que je n’aurais pu imaginé même dans mes pires cauchemars. J’ai découvert ce que l’être humain était capable de faire pour de l’argent, j’ai découvert les vaches hublot, j’ai vu des poulets entassés dans des cages format A4 etc… L’horreur encore et encore. J’ai du absorber tout cela et ça m’a été extrêmement pénible. Cela l’est encore plus aujourd’hui.
Fin 2017, je ne mange plus de poulet et de viande blanche. Encore un palier de passé ! Assez bizarrement, le plus difficile dans ce parcours a été d’arrêter d’aller chez Mc Do m’acheter un menu Mc Chicken. Nous n’étions pas de gros consommateurs de junk food et on devait y aller une fois par mois, peut-être moins. Il y a quelques années, j’ai été gravement malade et manger un burger au boeuf me rendait systématiquement malade, je m’étais donc tournée vers le Mc Chicken qui a été mon burger préféré pendant de longues années. Malgré mes convictions, je me suis surprise plus d’une fois à craquer. J’ai mis plus de 8 mois à me défaire de cette habitude alimentaire. 8 mois, c’est énorme ! Lorsqu’un jour, mon chéri est revenu de chez Big Fernand et m’a ramené mon premier burger veggie. Cela a été le déclencheur et depuis je ne suis plus jamais retournée au Mc Donald. Il fallait que je vous raconte ce petit bout d’histoire pour vous montrer que certaines choses ont été beaucoup plus simples que d’autres. Que si vous êtes vous aussi en train d’essayer de stopper un aliment que vous avez du mal à supprimer vous y arriverez un moment ou un autre. Parfois il faut du temps, laissez vous le temps qu’il faudra.
En 2018, je consomme encore de la charcuterie notamment l’été avec les salades et beaucoup de poisson notamment du saumon fumé une fois par semaine, du saumon frais, du cabillaud etc… Rien ne me fait penser que je serais végétarienne un jour. J’ai l’impression qu’en ayant arrêté de manger de la viande rouge et blanche notamment, je me suis délesté d’un poids et je me sens plus en harmonie avec moi-même. Pourtant ce que je vais découvrir par la suite, me fera passer un 3ème palier.
J’arrête la charcuterie courant 2018. Adieu jambon, lardons et compagnie cela ne passe plus dans la gorge, cela me donne envie de vomir. Aujourd’hui je n’arrive même plus à prendre une tranche de jambon blanc dans ma main pour faire un sandwich à mon neveu et à ma nièce. J’ai fait le grand écart, cela a été radical.
Il me restait plus que le poisson dont j’étais extrêmement friande. Il a remplacé la viande haut la main, je n’avais pas l’ambition d’arrêter d’en manger. J’en consommais peu, peut-être une à deux fois par semaine pas plus. Le reste du temps, ce sont des légumes au four pour la plupart, des légumineuses, des oeufs et des féculents. J’ai réussi à m’instaurer un régime alimentaire plus ou moins équilibré. J’ai encore des efforts à faire d’une point de vue des besoins journaliers en vitamines etc, mais j’y arrive.
Puis juin 2019, je vois ce reportage sur Arte et la pêche. Me revoilà en train de pleurer devant l’horreur qui s’affiche sous mes yeux. Ces poissons qui suffoquent, muets et que l’on entend pas. La narrateur balance cette phrase qui fait écho en moi : certains cris ne s’entendent pas, pourtant le poisson souffre, suffoque, prisonnier dans les filets, écrasés les uns contre les autres, certains meurs étouffés….
J’ai compris à ce moment là que j’allais définitivement arrêter le poisson. Un palier difficile à passer, je ne vous le cache pas. J’avais trouvé avec le poisson, un produit de substitution à la viande et la charcuterie qui convenait très bien à mon régime alimentaire. En me privant de poisson, c’est un peu comme si on me privait de mon bonbon préféré. J’ai mis 7 mois à m’en défaire, à le supprimer petit à petit de mon alimentation. En premier lieu, je ne l’ai plus acheté, c’est ce qu’il y a de plus simple à faire lorsque l’on supprime un aliment. Il n’y en a pas dans le frigo, on arrive à s’en passer et le reste vient petit à petit.
Octobre 2019, je peux dire que je suis végétarienne. Ce n’est pas le végétarisme qui est venu à moi, c’est mes convictions qui sont venues à lui. Sans elles, sans ces vidéos, ces livres que j’ai lu et ces conférences auxquelles j’ai participé, je n’y serais pas arrive, c’est certain. On ne sort pas indemne de tout ça, je repense encore à ces vidéos que j’ai pu voir, aussi traumatisantes soient-elles et que je continue de voir chaque jour sur les réseaux sociaux. Lorsque je fais mes courses, je croise le rayon viande en baissant la tête et observe ces poissons frais sur les étalages. Je vois leurs souffrances, ce qu’on leur inflige et je vois le chemin parcouru. Cette fierté grandissante que j’ai en moi, de me dire que de par mon pouvoir d’achat, je montre que je ne suis pas d’accord avec ces pratiques. Ma voie n’est peut-être pas entendue, mais je sais que nombreux et nombreuses d’entre nous s’élevent aujourd’hui pour la cause animale. Cela nous donne un pouvoir, celui de les aider et peut-être même d’en sauver certains à l’avenir, c’est tout ce que je peux souhaiter.
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MES CONSEILS POUR ARRIVER A DEVENIR VEGETARIEN :
La première chose est peut-être de vous fixer des objectifs, un à la fois. Une fois que vous êtes arrivés à supprimer cet aliment de votre alimentation, passez au suivant. Cela sera moins frustrant et peut-être plus facile pour vous.
Dans votre parcours, les tentations seront grandes. Vous ferez des erreurs, vous vous laisserez tenter et la culpabilité vous gagnera. Tout cela est normal dans un parcours comme celui-ci et cela serait bien trop facile que d’y arriver sans faire aucun écart ! Donnez vous le temps d’avancer, d’assimiler vos nouvelles habitudes. C’est petit à petit que vous y arriverez et en passant les paliers un par un. Certains seront plus longs que d’autres et dîtes vous que c’est normal. Rome ne s’est pas fait en un jour !
Commencez par l’aliment le plus facile à supprimer pour vous. Le poisson ? La viande blanche ? Donnez vous 3 mois pour le supprimer et faîtes le point avec vous même. Je considérais que si je n’en avais pas mangé depuis 7 mois, j’avais passé le palier.
Apprenez à vous cuisiner des bons petits plats. Depuis que nous ne consommons plus de viande, nos repas sont plus variés et beaucoup plus sains. Nous consommons bio, local le plus possible et notre budget courses n’a pas augmenté et est resté le même que lorsque nous achetions en grande surface.
Si vous n’aimez pas trop les légumes, essayez de les cuisiner au four. C’est sans aucun doute le mode de cuisson que je préfère et qui m’a réconcilié avec les légumes sous toutes ses formes !
Si vous avez du mal à supprimer la viande ou le poisson, commencez par ne plus en acheter et consommez en uniquement à l’extérieur, lors d’un repas en famille ou au restaurant. C’est déjà un très gros effort de faire cela !
Lisez des livres, participez à des conférences, cela vous aidera à tenir vos objectifs, vous verrez. Plus on apprend, plus on a soif d’apprendre. Et plus on apprend, plus nos convictions deviennent grandes et motivantes. J’ai également discuté avec beaucoup de végétariens, je leur ai souvent posé des questions et cela m’a aidé et réconforté aussi devant les échecs auxquels je faisais face.
Abonnez vous aux réseaux sociaux des associations comme L214, La Peta etc… tous le monde ne pourra pas le faire et j’en suis parfaitement consciente. A ce jour, je suis abonnée à ces associations sur instagram et ce n’est pas facile tous les jours de voir l’horreur sur son feed. Si malgré tout, vous avez envie de le faire, commencez par vous abonner à une seule association et voyez si vous tenez le coup !
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AUJOURD’HUI, OÙ J’EN SUIS ?
Je n’ai plus cette crainte de dire que je suis végétarienne sans que cela déclenche parfois des questions ou des remarques.
Après 3 ans et demi de combat, je suis arrivée à me passer de viande et de poisson. Je suis si fière du chemin que j’ai parcouru. De cette volonté que j’ai eu et qui m’a fait prendre le bon chemin. Celui que je n’aurais pu imaginer prendre un jour, si je n’avais pas eu de petit chien. Quand je regarde Charly, dans son regard, je vois tellement d’autres animaux. Je vois un chien heureux qui a beaucoup de chance et envers qui je serais éternellement reconnaissante d’avoir contribué à ce changement extrêmement positif.
Aujourd’hui, je mène d’autres combats. Je ne bois plus de lait depuis 2019 puisque j’ai pris connaissance du désastre de l’industrie laitière. Je me revois petite fille, visiter cette ferme dans le Morvan. Ce jour où l’on m’a dit que le lait c’est bon pour la santé et que si on ne trayait pas les vaches tous les jours, elles pouvaient mourir… Mais la vérité, on ne me l’a jamais dit, jamais. Si on m’avait expliqué tout cela, qu’une vache est inséminée tous les 12 mois, donne naissance à un veau, puis en est séparé au bout d’une semaine pour donner son lait à nous les humains, je suis certaine que la petite fille que j’étais, aurait été horrifiée.
J’ai parfois la sensation d’avoir été bernée, manipulée et je m’en veux tellement d’avoir été aveugle aussi longtemps. D’avoir cru et donner ma confiance en cette industrie défaillante. Je culpabilise beaucoup… Je repense à un extrait du livre d’Hugo Clément que j’ai acheté mais pas encore lu qui dit que si enfant, on lui avait expliqué comment était produit la viande qu’on avait dans nos assiettes ou comment était produit le fromage, il serait végétarien depuis plus longtemps encore. Je me suis reconnu dans ces quelques lignes.
De ce fait, je suis en train d’arrêter le fromage, mais cela sera le plus gros défi que je me suis lancée. En arrêtant la viande et le poisson, je m’étais dit qu’il me restait le fromage, alors la pilule va être très difficile à faire passer. Le chemin sera long, très long, je le sais d’avance que cela serait très certainement le palier le plus difficile à passer dans ce parcours. Je ne sais même pas à ce jour, si je vais y arriver… Mon objectif n’étant pas de devenir vegan, car c’est une nouvelle page à tourner et je crois que je suis loin d’y être prête. En attendant, pour m’aider, j’ai réduit notre consommation et j’essaye de privilégier les fromages conçus à partir d’enzymes coagulantes.
Si vous ne savez pas ce qu’est la présure, je vous invite sà découvrir cette vidéo émouvante : >> ici << de la séparation d’un veau et de sa mère et à lire également cet article sur la présure >> ici <<.
Bien évidemment, il y a encore le problème du lait dans les fromages et j’aimerais me tourner vers les fromages vegan. Je serais prête à en acheter une fois par mois, car ils sont plus coûteux, mais je n’ai pas encore eu le temps de me pencher sur la question. Cela arrivera…
Je supprime toujours certains aliments de mon alimentation, je privilégie le lait de riz et de chanvre. J’achète de la margarine végétale, on en consomme très peu je peux donc me permettre de mettre le prix. Je fais encore des erreurs, parfois trop pressée, j’achète un produit et en rentrant chez moi je découvre qu’il n’est pas conforme à ce que j’attendais de lui.
J’ai supprimé depuis 2 ans tout ce qui touchait à l’huile de palme et nous n’achetons plus de coca-cola vu le désastre écologique de sa production au Nouveau Mexique, article à lire >> ici <<.
Je suis loin d’avoir gagné la bataille, cette bataille dans laquelle je me suis engagée et peut-être vous aussi. En regardant autour de moi, je vois des consciences s’élever, les choses bougent, il faudra probablement du temps. Mais j’y crois, même si parfois, je perds espoir. Certaines d’entre vous m’en ont fait part plus d’une fois d’ailleurs via les MP.
Echanger avec vous au quotidien dans la bienveillance et le respect est aussi un vrai moteur. Vous m’apprenez beaucoup et vous avez sans aucun doute contribué à ce changement. Alors merci.
Je clos enfin cet article, long très long, mais il était nécessaire pour moi de l’écrire, un peu comme une page de journal intime dont je garderais une trace sur le blog. Ce blog qui a tellement changé depuis que je l’ai ouvert en 2009, mais c’est une autre histoire.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout, je vous souhaite bon courage dans votre parcours et sachez que je n’en voudrais absolument pas à celles et ceux qui mangent de la viande, j’espère néanmoins vous faire changer d’avis, Hé oui, je suis têtu comme le beagle ahahaha !
A très vite !
39 Commentaires
Waw ! Cet article, long effectivement, mais très bien construit et le thème m’a beaucoup plu.
Bravo à toi, effectivement ce n’est pas évident, mon chéri et moi ne mangeons pratiquement plus de viande rouge ( moi je ne suis pas fan de base )
On essaye de supprimer certains aliments, le coca~cola est le premier à avoir été éliminé.
Il faut savoir qu’on en buvait 2L à deux par jour.
Comme tu dis dans ton article, libre à chacun de faire des choix, je trouve ça super tu n’es pas donneuse de leçon.
Merci pour cet article qui fait réfléchir.
Coucou Julien !
Je vous félicite tous les deux pour vos efforts, c’est déjà un grand pas que d’en avoir conscience. Et le coca, meilleure idée de l’année, il n’y a rien de pire que ce truc déjà pour la santé mais surtout d’un point de vue environnemental. Chacun avance et lorsque l’on rentre dans ce parcours de faire plus attention à notre consommation, cela amène à autre chose toujours… puis encore autre chose et on avance ^^ Et c’est quand que tu supprimes les kinder surprise ? ;op
Bravo Céline!
Oui tu peux être fière.
Je réfléchis également depuis un an à arrêter de consommer d’aliments d’origine animale pour les mêmes raisons que toi: je ne veux plus rentrer dans ce système qui cautionne la souffrance animale .
Mon fils de 12 ans est très volontaire et souhaitait devenir végétarien alors je l’encourage et le suis dans cette voie.
Nous avons cessé officiellement de consommer de la viande .
On consomme encore un peu de poissons mais nous devrions parvenir à le stopper aussi.
Pour le moment le plus difficile c’est de convaincre le reste de la famille et surtout mon mari!
Est ce que le tien suit tes pas ?
Merci pour cet article très intéressant.
Je t’embrasse,
Sonia
@boetmiens
Bonjour Sonia ^^
C’est tellement chouette d’avoir ton fils de 12 ans qui veut se lancer dans cette voie. C’est avoir une belle conscience à son âge et surtout un vrai regard sur ce qui nous entoure aujourd’hui. Vous allez pouvoir vous aider tous les deux dans ces différents paliers à passer, bravo !
Pour mon mari, alors il suit. C’est une personne qui n’a aucune envie de voir les vidéos traumatisantes, alors moi je lui explique ce que j’ai vu et parfois il a du mal à l’entendre. Il ne veut pas voir, cependant il sait. Il sait que cela existe et il en a plein conscience. Pour les repas ici, il mange la même chose que moi sans problème. Je ne lui ai rien imposé, je lui ai dit que si il voulait se faire un steak, il pouvait mais que cela ne serait pas moi qui le ferait cuire. Petit à petit il s’est ouvert, il ne consomme plus de viande à la cantine le midi non plus et au restaurnant. Il mange encore un peu de poisson et a du mal à refuser la viande quand il y a des repas de famille. Mais il me suit, il est sur la bonne voie et je suis fière de lui. Je crois que c’est en me voyant, en mangeant ce que l’on mange, qu’il a vu qu’on pouvait manger bien mieux que la viande. Que c’était plus sain aussi.
Je pense qu’il ne faut rien imposer et tu l’as bien compris. En vous voyant, il sera peut-être amener à changer progressivement son alimentation. Cela peut prendre du temps, mais il faut avoir le déclic et ça…
Merci pour cet article! J’en suis exactement au même stade, et ta réflexion et tes succès me poussent à continuer. J’arrête progressivement le poisson, et je ne bois plus de lait de vache. Par contre je mange encore des yogourts, et du fromage mais grâce à toi je découvre la présure et je tombe des nues. Et parfois ça me désespère de découvrir jour après jour tous ces aliments qui contiennent des ingrédients d’origine animale sans qu’on y prête attention…
Bonjour Claire,
Ah cool, je suis contente de lire que cela va te motiver d’avantage, c’était fait pour aussi ! ^^ Ah oui la présure, c’est un des trucs les plus horribles que j’ai découvert. Je n’en ai pas dormi la nuit… mais vraiment. Moi qui était sur un parcours vers le végétarisme, j’apprends qu’on tue des veaux pour faire le fromage. Je suis tombée des nues ! Cela a été dur car le fromage j’en suis très friande et je pensais pouvoir me tourner vers cela an arrêtant la viande et le poisson.. Avec mon rééquilibrage alimentaire actuel, cela va m’aider à aller vers cette nouvelle étape qui sera une page très lourde à tourner. On y arrivera ! ^^
Comment fais tu un rééquilibrage alimentaire avec un régime végétarien ?
Y a t’il des menus végétariens sur ww?
J’ai essayé de supprimer la viande et cela m’a valu une prise de poids faute de protéine
Des conseils ?
Bonne soirée
Hello miss !
Alors oui ça n’a pas été simple au début car je me suis dit est-ce-que en m’inscrivant, cela va répondre à mon régime alimentaire. Alors oui ! J’ai été agréablement surprise car il y a des recettes qui sont proposées pour les végétariens. Tout dépend la couleur que tu es mais pour ma part tous les légumes et fruits sont à zéro point. Je peux donc en manger en les accompagnant d’autres choses. Tu as essayé le tofu ? Il y a quelques années, j’avais essayé mais j’avais détesté. C’était un grande marque alimentaire et depuis je me suis tournée vers le tofu et des marques plus indépendants et j’adore ça ! Même mon chéri et niveau proteines c’est ce qu’il y a de mieux pour un végétarien, je te le recommande vraiment.Après tu pèses tout, cela peut paraître chiant, mais au contraire, cela te permet de te rendre compte des quantités que tu ingères. Je n’ai jamais faim à part hier soir et je mange équilibré. En faisant ce rééquilibrage alimentaire, j’ai vu que je mangeais 4 fois trop en quantité parfois. Aujourd’hui, je mange dans les bonnes proportions et j’ai plus de contrôle sur ce que je mange, c’est pour moi très positif. Et je me régale !
Quel bel article!
Je suis devenue végétarienne lorsque j ai adopté mon chiot, il y a de cela 4 ans.
Cela a commencé avec ces videos qui me rendaient et rendent encore malades.
J ai vraiment eu un choc concernant la facon dont notre culture normalisait la maltraitance de certains animaux.
Je pense notamment à l ignoble festival de Yullin en Chine qui suscite beaucoup d indignation alors que lorsqu on parle des conditions d abattage des animaux, on passe pour une extremiste.
J ai remarqué que lorsqu on refuse de manger de la viande et du poisson, certaines personnes se sentent comme menacées. J ai dû faire face à des reactions assez violentes.
Pourtant, il est temps de remettre ces pratiques au placard.
Merci pour ce bel article et bravo pour ce changement qui fait du bien aux animaux et à la planete. ❤
Bonjour Juju !
Merci beaucoup ! Ah je vois qu’on a sensiblement le même parcours c’est fou ! Ah oui ce festival, quelle horreur ! Je n’ai pas de mots pour décrire ce que je ressens, je pourrais être très mauvaise, je pense sincèrement que cette fois, je ne pourrais pas me contrôler. Concernant ton choix alimentaire, il n’appartient qu’à toi et tu sais, je repense à la conférence de Aurélien Barrau auquel j’ai assisté en octobre dernier. Il disait : je suis végétérien. Souvent on dit c’est un truc de bobo etc, mais j’aime les animaux alors je ne les mange pas. Pourquoi est ce qu’un végétarien doit justifier son régime alimentaire ? Je ne fais de mal à personne et en achetant pas de viande et de poisson, je ne cautionne pas la souffrance animale. Pourquoi un carnivore n’aurait-il pas à se justifier lui ?
Voilà je crois que tout est dit et pour te dire, c’est ce que je réponds dorénavant ;op
J’ai
Merci pour cet article Celine, qui m’a mis les larmes aux yeux. Je me retrouve dans chacun de tes mots. J’essaie depuis quelque temps d’être végétarienne et j’y arrivais, mais depuis qq semaines je fais bcp trop d’exceptions. Chaque bouchée me fait culpabiliser mais autour de moi on me dit « mais il est mort vas-y mange! » nooooooon! Alors ton texte me rassure et moi aussi je vais y arriver. Et comme toi depuis que j’ai cette petite bouille d’amour qu’est mon cocker, tous ces sentiments envers TOUS les animaux quels qu’ils soient se sont amplifiés x100000000. Je ne peux imaginer qu’on lui fasse du mal. Merci pour ce partage.
Bonjour Emilie,
Merci à toi d’avoir pris le temps de le lire car il était très très long ^^ Il me semble que tu sois sur la bonne voie. ^^ Ce parcours c’est le tien et il sera en dent de scie comme la plupart de nous toutes. Mais tu y arriveras !!!! Tu es déjà le bon raisonnement et les bonnes attitudes. C’est une question de temps. Le dégout est un sentiment de rejet qui arrive à un moment dans le parcours, je l’ai ressenti aussi. Ces images de carcasses, de cadavres me font pleurer, j’évite d’y passer. Ce qui est bien en magasin bio c’est que tu n’as pas le rayon boucherie d’une grande surface et je suis moins exposée à ce genre d’images aujourd’hui. Même si je sais qu’elle existe, je le vis mieux.
Et pour le chien ?
Car arrêter de manger de la viande chez nous on n’en achète plus, mais pour notre beagle c’est une autre histoire (le toutou ne mange pas de croquettes et nous lui faisons tous ses repas pour contrôler ce qui rentre dans son ventre) mais il a besoin d’une ration de protéine… as-tu des infos sur ce sujet ?
Car en termes de congruence, j’aimerais bien pouvoir faire pareil pour le chien !
Bonjour Gaelle !
Alors c’est une prochaine étape aussi. J’ai commencé à regarder mais pas suffisamment documenter à ce jour pour te renseigner malheureusement. Entre mon parcours personnel, les déchets, le vrac etc… je suis sur tous les fronts et c’est loin d’être facile. Par contre, J’ai vu que les croquettes végétariennes commencent à arriver sur le marché. Peut-être qu’il faudrait que je vois ça avec mon véto, je crains qu’il me regarde comme une extraterrestre. Mais pour le bien-être de Charly, je ferais les choses bien évidemment. Mais il faut que je sois suffisamment documenter. Pourquoi ne pas faire un sondage sur instagram pour savoir des reco ? ^^
Super article!
J en suis à la phase « il me reste le poisson » et du poulet ( mais j en acheté pas) j en mange chez les autres …
Je n ai jamais mangé de bébés animaux ni de lapin et de cheval
J ai ralenti ma conso de viande rouge il y a 1 an, et
J ai stoppé complètement cet été 2019.
Le plus difficile, c est dire qu on est « presque » végétarien en collectivité…. j ai tjrs l impression de passer un peu pour la chieuse.. (déjà qu elle est intolérante au gluten …..)
Parfois j ose pas imposer mon choix , devant ma belle mère par exemple….
et contrairement à toi, je m emporte assez vite qd un sujet me touche, ça me rend encore plus hyper sensible que je le suis déjà…
En tout cas petit a petit j y arriverais….
On reflechit même à avoir nos poules pour être certain De l origine des œufs!
C est vrai que l arrivée de Zilia a changé beaucoup de chose ds ma vision de la souffrance animal…
Et que j ai aussi passé pas mal de petits dej les larmes aux yeux, jusqu aux sanglots, de voir certains reportages…
J espère qu un jour les choses changeront vraiment qu on puisse tous se regarder ds une glace ….
Parce que comme toi, je culpabilise encore bcp..
Merci pour ce long témoignage, je t embrasse
Hello ma belle !
Merci venant de toi, paf en plein coeur ^^Oui c’est ça, je ne l’ai pas dit de suite non plus. Je ne prenais pas de viande et je disais que je mangeais plus que du poisson sans explication. Aujourd’hui, je sais que je ne me forcerais plus à table ou que je serais gênée de refuser. Je suis assez forte à l’intérieur ^^ Mais tu as raison, il y a toujours la crainte de passer pour la chieuse de service et puis les questions aussi etc… Tu es sur la bonne route et te connaissant, tu vas y arriver c’est certain ! je crois que nos Titoune ont changés notre vie et qu’on leur sera éternellement reconnaissantes toutes les deux ! ^^Gros bisous à toi
Tellement de justesse dans tes mots Celine, je crois être sur cette route. Cela se fait naturellement au fur et à mesure de la prise de conscience, évidemment on pense aux regards aux jugements de notre entourage mais il ne faut en rien enfouir ce que notre cœur a envie de faire. Ne plus manger d’animaux est un itinéraire long et alambiqué car nous avons été éduqué et instruit de toutes parts par une industrie, une société, qui prône le bien manger avec la viande.
Je te remercie pour le temps que tu as pris pour écrire cet article. Je n’aurais pas trouvé de meilleurs mots. Je le garde pour le partager.
Hello !
Merci pour ton commentaire touchant qui me va droit au coeur. Et oui il m’a pris du temps et mon chéri m’a détesté pour la relecture ahahha ^^
Je me reconnais beaucoup dans cet article ! Je suis également en plein cheminement, j’ai arrêté de manger toute sorte de viande il y a maintenant un peu plus d’un an, pour la cause animale d’abord, puis ma conscience écologique s’est éveillée et m’a confortée dans cette décision. Comme toi, j’ai d’abord compensé en consommant plus de poisson… Depuis quelques mois je n’en achète plus, mais j’en consomme encore aux repas de famille et au restaurant, c’est sûr que c’est plus simple pour tout le monde…
Mon objectif en 2020 est d’arrêter d’en manger totalement ! J’ai aussi regardé le documentaire Notre Planète sur Netflix, extrêmement bien fait, qui fait prendre conscience de beaucoup de choses et nous montre la beauté de la Nature et à quel point il est important de changer nos comportements pour la préserver !
Chacun avance à son rythme, je suis heureuse de voir que l’on est beaucoup dans cette situation ! Mais cela me frustre beaucoup lorsque je discute avec des gens qui ne sont pas du tout touchés par le bien être animal et qui se fichent totalement de savoir ce que les animaux ont vécu avant de finir dans leur assiette…
En espérant que les consciences s’élèvent comme tu dis 🙂 Merci pour ce bel article ! J’ai beaucoup apprécié le lire !
Bonjour Laëtitia !
Merci pour ton témoignage. Je vois qu’on a sensiblement le même parcours.Le poisson déjà en en l’achetant plus, tu as passé un palier énorme. Tu vas y arriver ! Mais les parcours sont différents certains arrivent à arrêter du jour au lendemain, il faut une très grande volonté pour y arriver. Pour moi c’est transition a été nécessaire tout comme toi. Je n’ai pas encore regarder le reportage mais il est dans Ma Liste depuis un moment déjà. Je crains que cela me fasse pleurer, je vois tellement de choses toute la semaine que j’essaye de ne pas trop absorber, même si je suis certaine que ce reportage est très bien et nécessaire. Pour la frustration, je le comprends à 100‰. Il y a quelques mois, je n’ai pas eu d’autres choix que de passer dans une grande surface en pleine campagne pour faire quelques courses. J’ai eu l’impression d’être dans un mauvais film de Tim Burton. Je me suis arrêtée au milieu de l’allée et j’ai regardé ses caddies empilés de viande jusqu’en haut… J’ai eu les larmes aux yeux parce-qu’au delà de la souffrance animale où tous le monde ne peut pas y être sensible, il n’y avait aucune conscience écologique. J’ai vu des gens surconsommer encore et encore. Et au milieu de tout cela, j’ai vu un jeune homme de 25 ans, peser ses légumes dans des sacs en tissu. Tu ne peux pas savoir le bien que cela m’a fait à ce moment là ! J’étais détruite et en rentrant, j’ai dit à mon chéri, plus jamais je retourne dans ce genre d’endroit. Ca m’a traumatisé pendant quelques heures par la suite, j’ai eu envie de baisser les bras et de me dire à quoi bon ! Mais tu le dis, les gens changent, je le ressens moi aussi et ça c’est un vrai moteur pour le futur. ^^
Bravo pour cet article !
Je m’y retrouve un peu, car j’ai commencé à avoir mon premier déclic peu après l’arrivée à la maison de mon petit bouledogue français.
Après avoir visionné des reportages sur le sujet, je me suis plongée, par curiosité, dans la lecture de « faut-il manger les animaux ? » tout début janvier 2020.
Je n’ai depuis plus touché à aucun type de viande ou poisson… un vrai électrochoc !
Je pense qu’aujourd’hui, il est de plus en plus difficile de fermer les yeux face à la souffrance animale et au désastre écologique de l’industrie alimentaire. Même si cela semble prendre un temps infini, les consciences changent, autour de nous les gens consomment moins et sont plus sensibilisés qu’il y a quelques années.
Quand je me dis qu’il y a 1 an je me disais que jamais je ne pourrais arrêter de manger de la viande, charcuterie, saucisson… je me dis que tout est possible !
Bravo à toi pour ton parcours, merci pour ton honnêteté et (j’en profite) merci en général pour la qualité de tes articles, de tes photos… c’est un vrai plaisir de te suivre sur les réseaux et sur le blog depuis un certain nombre d’années maintenant !
Bonjour Nadège,
Merci pour ton message et de ma suivre depuis tant d’années. Oui effectivement, les livres que j’ai lu, j’en ai pas parlé, mais beaucoup m’ont permis d’avancer dans mon cheminement. Hé oui tu as raison tout est possible !!!! Si je regarde 4 ans en arrière et que je mangeais mon steack bleu avec des frites, aujourd’hui ce n’est plus possible. Et cela ne me manque pas du tout ! J’ai trouvé une alimentation plus variée, plus goûteuse. Aujourd’hui par contre, j’ai eu une grosse envie de moules/frites. Et là c’était dur. C’est extrêmement rare que cela m’arrive ce genre d’envie. Le poisson est ce qui me manque le plus aujourd’hui. Je te souhaite bon courage dans ton parcours, même si tu as l’air décidé, il arrive qu’on fasse encore des erreurs car on trouve des produits sous-animaux dans tellement de produits.
Hello,
Article super motivant. Je suis dans le même bateau et je galère grave à changer mes habitudes alimentaires ! Merci 🙂 j’adore ton blog ! Bises
Bonjour Marie,
C’est normal au début ^^Il faut commencer à supprimer les aliments un par un cela sera plus simple tu verras. Ce n’est pas facile de changer de mode alimentaire et avoir envie de le faire c’est déjà un grand pas ! Alors bon courage à toi et n’hésites pas si besoin ^^
Merci pour ce long témoignage.
J’ai cessé toutes les sortes de viande depuis 3 ans, il me reste encore le poisson. j’en achète de temps en temps, mais je vais essayé de ne plus en acheter et en consommer uniquement à l’extérieur lorsque je n’ai pas d’autres alternatives.
J’espère y arriver, et en lisant ton article, je me dis que cela est possible!
Belle journée 🙂
Bonjour Emma !
Oh je vois qu’on a presque le même parcours. C’est exactement la même méthode que j’ai employé. Tu verras en en achetant plus, cela sera plus simple. Tu passeras ce palier tu verras ,o) Bon courage à toi ^^
Très instructif, merci!
Qu’en est-il de ton entourage? Comment fais-tu pour nourrir Charly?
Belle journée
Bonjour Dan,
De rien ! Mon entourage comme mon chéri par exemple n’est pas encore végétarien mais il a beaucoup changé son alimentation. Pour Charly, il est toujours aux croquettes à la viande et sans céréales. Je ne favorise que les croquettes au poisson ou au poulet. Mais je commence à me documenter sur le sujet. Si transition il y a, il faudra y aller progressivement et surtout trouver les croquettes qui lui conviennent. ;o)
Merci pour cette réponse!
Ici nous allons doucement: ma fille de 16 ans et moi sommes presque végétariennes, par conviction et par goût. Nous ne nous interdisons rien, nous contrôlons l’origine du peu de viande et poisson que nous consommons encore deux fois par semaine. Mes hommes sont loin du compte mais acceptent de limiter sensiblement leur consommation de viande. On y va pas à pas!
Belle soirée!
Hello Dan !
De rien ^^… c’est un bon début, je me revois il y a quelques années ^^
Excellent article Céline ! Tout simplement parce qu’il ne fait pas culpabiliser mais parce qu’il éduque et qu’il sonne vrai.
Pour ma part, je partage nombre de tes convictions écologiques (tu sais que j’utilise des serviettes et cotons lavables, des culottes menstruelles, que je limite le plastique au maximum, que j’achète des produits de saison & locaux, en vrac, des vêtements de seconde main les 3/4 du temps, …).
En ce qui concerne la viande, c’est une chose à laquelle j’ai commencé à réfléchir récemment. En fait, même si je privilégiais la viande du petit boucher et que je limitais ma consommation, je ne voulais pas stopper la viande pour autant (je n’ai été végétarienne que quelques mois quand j’étais enfant, lors de la crise de la vache folle qui m’a marquée à l’époque, pourtant j’avais 8 ans !).
Il faut dire que j’ai été élevée dans la charcuterie de mes grands-parents, que mon grand-père a chassé (même s’il a fini par y aller uniquement pour photographier les animaux, suite au jour où il a tué un cerf et que ça l’a traumatisé). Bref, manger de la viande a toujours fait partie de ma vie et me rappelle de très bons souvenirs (comme toi lorsque tu fais référence au poulet rôti du dimanche et aux BBQ l’été :)).
Du coup, je me voyais mal arrêter la viande car pour moi, ça signifiait rejeter mes beaux souvenirs (ça paraît bêtes mais tu comprends sûrement de quoi je parle). J’étais tellement proche de mon grand-père que tout ce qui est lié à lui est génial 😉
Sauf que maintenant, je pense par moi-même et je suis une grande fille ah ah ^^ Je n’ai pas besoin de m’identifier à quelqu’un pour me construire et arrêter la viande ne veut pas dire « arrêter d’aimer mon grand-père » (j’exagère mais c’est quasiment ça !)
Récemment, je suis à nouveau tomber enceinte et comme les 2 fois précédentes où ça m’est arrivé, je suis malade et mon corps rejette tout ce qui est mauvais pour lui (pratique : je n’ai plus envie de fumer, ni de boire de l’alcool ou de manger McDo, ça c’est sûr !)
Cette fois, j’ai été malade rien qu’à la vue d’une pièce de bœuf et depuis, je n’arrive plus à manger de viande rouge. Quand mon mec et ses enfants en veulent, je n’en achète pas pour moi, je me cuisine autre chose.
A l’heure actuelle, je n’ai pas envie de tout arrêter sauf la viande rouge. Je veux continuer à manger certaines viandes mais en étant très prudente par rapport à leur provenance et aux conditions d’abattage. Même si mon but est d’être plus écolo et de faire attention à ma santé, le bien-être animal est une de mes préoccupation récente et du coup, mon point de vue à évolué.
Je pense que j’en suis au même stade que toi en 2017 on va dire. Donc peut-être qu’un jour, je serais totalement végétarienne ? Je ne sais pas du tout et je préfère y aller au fur et à mesure, afin de ne pas me décourager et surtout, pour éviter les gens relous qui ne respectent pas tes convictions (on est d’accord, ça joue beaucoup quand on prend ce genre de décision).
Le plus dur : j’adore le fromage et je travaille dans une fromagerie artisanale… Même si les vaches sont « bien traitées » par rapport à la majeure partie de celles utilisées pour l’industrie laitière, ça me fait mal au cœur quand même.
Bref, mon commentaire est long, ça va de paire avec l’article ^^ J’espère qu’il sera aussi agréable à lire 😉
Bises Céline !
Manon
Bonsoir Céline,
merci pour cet article très enrichissant, j’ai accueilli il y a quelques années un chat errant qui vivait dans mon parc, il m’a réconcilié avec ma part d’humanité qui du fait de beaucoup d’événements pas très heureux etait bien cachée. Cette rencontre a provoqué un chamboulement émotionnel et depuis je suis en pleine transition alimentaire en diminuant drastiquement la viande blanche, le poisson et autres crustacés, j’ai arrêté depuis un certain temps la viande rouge sans aucun manque… Je suis dans l’incapacité de visionner des vidéos de souffrance animale, le fait de voir de simple photo me rend malade, je pleure et n’en dors pas , je suis hypersensible aussi … J’ai deux questions te supplémentes tu en B12 et si oui que prends tu s’il te plait? et d’où te viennent tes idées recettes s’il te plait, as tu des auteurs de référence ou des blogs à me conseiller, les assiettes en photo et story sont toujours tellement belles. Bonne soirée et bon week-end.
Bonjour Céline,
Je te remercie pour cet article passionnant sur ton parcours.
Comme toi, j’ai vu des vidéos et des photos qui m’ont marquée à jamais, j’ai pleuré et il m’arrive encore de pleurer, il faudrait que j’arrête de regarder ces images qui sont tout simplement insupportables.
Je ne mange plus de viande rouge, plus beaucoup de viande blanche, j’ai encore du mal à abandonner le poisson alors que je suis Sea Sheperd sur Instagram. Je sais que le chemin sera long, je ne suis pas parfaite, j’essaie de faire au mieux.
J’ai lu le livre d’Hugo Clément et cela m’a bouleversée.
Je suis en pleine phase de réflexion mais aujourd’hui, je ne peux pas dire que je ne sais pas et je ne me vois pas continuer à cautionner une industrie que je trouve ignoble.
Merci d’avoir partagé ton expérience, cela m’encourage et me permet de me sentir moins seule dans mon cheminement.
Hello !
En lisant ton commentaire plein de sincérité et vrai, je peux te dire que tu as sur la bonne voie ! J’ai commencé comme ça et j’ai poursuivi petit à petit mon chemin en étant convaincue tout comme toi, que je ne pouvais plus cautionner cela. Quand n’achetant pas, je montrais un certain pouvoir et celui de faire mes propres choix. De ne plus me sentir manipuler, tromper aussi depuis tant d’années. Je m’en veux souvent d’avoir été si aveugle. C’est grâce aux associations que j’ai pu me rendre compte de tout cela. Lorsque j’étais petit, un fermier m’avait dit qu’une vache pouvait mourir si on ne la traitait pas. Je voyais en lui le sauveur, un grand homme en quelque sorte du haut de mes 8 ans. Jamais on m’a dit la vérité du pourquoi du comment elle produisait du lait. J’aurais été végétarienne depuis bien plus longtemps c’est certain. Tout cela m’attriste beaucoup comme toi. J’ai beaucoup de chance d’avoir des jeunes femmes comme toi qui me suivent et partagent mon ressenti. Tout le monde ne peut être d’accord et il y a toujours un dialogue respecteux car ça aussi c’est important. Je ne juge en rien les agriculteurs évidemment, je suis pour les animaux avant tout ! Ces êtres vivants qu’on fait naître dans de mauvaises conditions et qui ont bien souvent un vie ignoble. Ca je n’en veux plus. Mais je suis ouverte à une meilleure éthique, c’est tout ce que je peux souhaiter pour les animaux et notre planète. Merci pour ton témoignage et bon courage à toi pour la suite, tu vas y arriver c’est sûr !
Bonjour,
Merci, c’est super détaillé, j’adore !
Le processus est long, mais le résultat ne vous décevront pas !
Bonsoir,
L’article date un peu mais je me permets d’intervenir malgré tout . Végétarienne depuis 25 ans et vegan depuis plus de 10 ans, je trouve cet article très intéressant car les nombreux commentaires montrent bien la prise de conscience de bon nombre d’entre nous . J’ai supprimé tout ce qui provient de l’exploitation des animaux ( même le miel et la laine !) pour moi . Je laisse mes enfants et mon mari libres de leur choix , ils mangent du poulet élevé en plein air ( c’est un moindre mal malheureusement ! ) et les oeufs proviennent de chez poulehouse ( je vous laisse aller voir leur site !) . Certes c’est un peu plus cher mais ils en consomment moins .
Malheureusement, je n’ai pas trouvé d’alternative au lait, ce qui me désespère un peu plus chaque jour …
Hello !
Merci pour ton commentaire et bravo pour ce parcours ! 25 ans c’est énorme ! Oui Poulehouse, je connais très bien, j’en ai d’ailleurs acheté plus d’une fois ^^ Nous n’achetons plus de lait depuis 1 an. Je fais mon propre lait d’avoine et j’achète du lait d’amande quelque fois notamment pour la préparation de gâteaux. Pour nous, le pire et le plus dur reste le fromage. C’est réellement compliqué car j’ai fait de nombreux sacrifices que je ne regrette nullement à ce jour, j’en suis même très fière. Mais le fromage, c’est vraiment difficile. Je privilégie les fromages végétaux dès que je le peux. Pour tout ce qui est vêtements, je n’achète pas de fourrure depuis plusieurs années, pas de doublure en mouton non plus. Le reste, il faut que je me penche sacrément dessus.
Très bien écrit, et je m’y suis mise aussi ! J’espère ne pas craquer …. pour l’instant ça va mais je vais devoir l’aider d’idées recettes . Bravo Celinette pour tout ton parcours, tu es formidable ( je te l’ai déjà dis) et quelle ligne je suis épatée.
Merci ma petite tata <3