Merci Céline, c’est passionnant ! J’ai déjà des billes en céramique, je fais aussi attention à la saison des fruits et légumes et je tente (pas toujours…) d’acheter bio quand je le peux. J’ai encore beaucoup à faire. Je vais imprimer un calendrier des fruits et légumes. Je serai intéressée par un article sur les gestes écolos au quotidien, notamment à la maison / au bureau. Ce serait complémentaire avec cet article que j’ai trouvé très complet. Merci encore pour ton blog toujours de grande qualité.
Super article, il est toujours bon de se faire rappeler ce genre de choses alors merci! Pour les éponges, j’utilise des éponges végétales en fibre de coco que je peux composter. J’en utilise 3-4 petites par an et je fais toute la vaisselle pour 2 à la main 🙂 une autre astuce que je trouve vraiment géniale c’est d’acheter un Thermos ou alors une “keep cup” pour ses boissons chaudes à emporter. Je pense aux contenants des boissons Starbucks par exemple mais je ne veux pas les incriminer. En Australie, où j’habite, c’est 1 milliard de take away cup qui finissent dans les décharges chaque année. Malgré ce qu’on pense elles ne sont pas du tout biodégradables, ou alors dans des conditions bien particulières qui sont rarement réunies dans une décharge… voilà pour moi!! Merci pour tes conseils 🙂
Je confirme, pour ma part apprendre à déchiffrer les étiquettes est ce qu’il y a de plus compliqué. Même quand on apprend le nom d’un produit à proscrire, on peut se retrouver avec une alternative vraiment pas mieux ! Idem pour les produits de soin. En revanche pour la réduction des déchets et emballages, je trouve que c’est un réflexe facile à prendre, et ça devient rapidement instinctif !
En tout cas je ne connaissais pas les perles en céramique, je vais me renseigner de ce pas 🙂
Le 1/ a déjà été adopté ici, d’ailleurs j’ai celui de Mamie Boude sur mon frigo. C’était assez facile à mettre en place, quand je trouve une recette, je vérifie que le fruit ou légume soit de saison. Parfois, je fais des écarts, car j’ai vraiment très envie de ce légume ou de ce fruit mais c’est extrêmement rare.
3/ A la maison ce sont les repas sans viande et sans poissons qui sont rares. J’ai arrêté de manger de la viande il y a un peu plus de 2ans, presque du jour au lendemain. Je mangeais encore du poisson mais depuis quelques mois je n’en mange plus du tout. Mon chéri n’aime pas ça et on a naturellement arrêté d’en acheter. J’en consomme encore un peu en extérieur, quand c’est compliqué de trouver un menu sans viande et sans poisson mais c’est de plus en plus rare. On ne cuisine plus non plus de viande, mon chéri a d’abord arrêté la viande rouge, puis finalement la seule chose qu’il achète (rarement) c’est des tranches de jambon. J’aimerai bien qu’il privilégie les boucheries ou rayon boucher mais je crois que ça le dégoute. En-dehors de la maison il consomme encore un peu de viande blanche mais du coup comme on mange peu à l’extérieur ce n’est plus trop un soucis. Ca aussi ça a été facile.
4/ On a aussi drastiquement réduit la consommation d’aliment contenant de l’huile de palme, ça a d’ailleurs été l’un de mes premiers gestes. Bon, je me suis achetée des gâteaux y’a quelques jours et j’ai oublié de vérifier, mon chéri m’en a fait la remarque d’ailleurs. x)
5/ Les sodas et boissons sucrées y’en a que très peu aussi. On achète du jus de pomme aux biocoop dans des bouteilles en verre et je fais mon propre jus d’orange. On achète de temps en temps une bouteille de Coca mais ça doit être une ou deux fois par an grand grand maximum.
Le vrac pour les fruits et légumes est hyper simple à mettre en place aussi je trouve. Par contre les emballages on a un peu plus de mal. On les a réduit mais il y en a toujours pour certains produits. Et ma belle-mère m’a acheté une yaourtière pour que je fasse mes yaourts car j’en mange souvent.
Bonjour Maïlys,
Merci pour ton long commentaire et tes partages qui pourront servis au plus grand nombre ! En terme de yaourt, j’aimerais trop une yaourtière, mais comme je n’achète plus de lait de vache, il faut que je vois si je peux en faire avec un lait végétal ^^
Je m’appelle Céline, je vis à Paris et je blogue depuis 2009. J’adore la mode, les voyages et la food. Le partage m’a amené à ouvrir ce blog qui prend à ce jour une grand place dans ma vie. J’ai un petit beagle qui s’appelle Charly et qui me suit partout. Je suis également photographe de mariage, mais pas que… Bonne lecture !
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Cet article, je savais que je mettrai du temps à l’écrire est ce fût le cas. A l’heure où j’écris ces quelques lignes, j’en suis à ma 5ème version. Mais j’avais très envie de partager avec vous ce que j’ai pu apprendre lors de mon atelier avec l’ADEME (Agence de l’environnement et de la Maîtrise de l’Energie) il y a quelques semaines et qui m’a boosté plus que jamais pour réduire nos déchets alimentaires. Si vous avez suivi mes stories sur instagram, j’ai participé à un atelier culinaire « zéro déchet » organisé par l’ADEME, Marmiton et la Fondation Good Planet. Celui-ci était ensuite suivie d’une table ronde autour de la thématique « Zéro déchet dans l’industrie alimentaire » et cela fût passionnant !
Mon objectif en écrivant cet article est de vous donner l’envie de bousculer votre quotidien et en aucun cas de vous donner des leçons ou de pointer du doigt telle personne ou telle marque. Non au contraire, je crois fermement que c’est en faisant chacun des efforts, nous comme les industriels, qu’on arrivera à se motiver les uns et les autres et à faire changer les choses. D’ailleurs peut-être avez-vous déjà commencé à réduire vos déchets alimentaires, ou même à ne plus consommer certains aliments ou peut-être que vous ne savez tout simplement pas par où commencer.
Sachez-le au début ce n’est pas si facile. Il faut avoir la volonté de se lancer et surtout savoir par où l’on va commencer. C’est un nouveau parcours de vie qui s’offre à vous et vous verrez vous pourrez y trouver rapidement satisfaction. Il faudra un minimum vous intéressez à vos futures résolutions, les entreprendre et aussi les inculquer. Certaines seront assimilées plus rapidement que d’autres. Restez toujours positif, c’est comme cela qu’on y arrive, surtout lorsqu’il s’agit de changer des habitudes alimentaires qui sont encrées en nous depuis tellement d’années.
Le meilleur conseil que je puisse vous donner est de vous fixer des objectifs. Peut-être pour commencer 2/3 par mois par exemple. Concentrez-vous sur ceux-là uniquement. J’insiste bien là-dessus car vous ne pourrez pas tout modifier d’un coup, c’est impossible. Il faut vous laisser le temps de les assimiler, de les mettre en pratique et pour certains cela sera plus difficile que d’autres, vous verrez. Certains gestes vous prendront 1/2 jours à être assimilés et cela sera super facile, quand d’autres mettront 1 an, voire plus. Mais je suis persuadée que vous y arriverez. Faire évoluer ses habitudes à la maison est déterminant aujourd’hui, autant pour l’impact écologique que pour notre santé.
Et puis, vous le verrez par vous-même, une fois qu’on se prête au jeu, on a envie d’aller toujours plus loin, c’est comme une nouvelle source d’apprentissage qui s’offre à nous et dans laquelle on a très envie d’évoluer.
Mais avant tout, petit coup d’œil rapide dans nos assiettes. En 50 ans, nos habitudes alimentaires ont considérablement changé. Notre alimentation est plus diversifiée, plus riche en graisses et en sucres. L’évolution de l’industrie alimentaire nous a facilité la vie en nous proposant toujours plus de produits pour faciliter notre quotidien. Aujourd’hui, les ménages sont à la recherche de produits préparés qui se cuisinent rapidement et qui se conservent longtemps, nous avons tout à portée de main. Un peu la vie de pacha, non ?
Pourtant nous devrions d’avantage nous soucier de ce que nous offre sur un plateau d’argent l’industrie alimentaire et être plus regardant sur ce que nous consommons. Je ne suis pas encore une experte pour déchiffrer les étiquettes mais je commence petit à petit à éliminer certains aliments et depuis pas mal de temps déjà, ceux qui contiennent de l’huile de palme. La déforestation est certes un autre problème, mais rappelons aussi que l’huile de palme est très mauvaise pour la santé. Ce sont des graisses saturées et lorsque l’on achète des produits contenant de l’huile de palme, ce sont des aliments ultra-transformés qui sont responsables de maladies chroniques. Vous pouvez ainsi en déchiffrant les étiquettes, contribuer à réduire le risque de déforestation et préserver ainsi votre santé. Sachez aussi qu’il m’arrive de discuter avec de grands groupes alimentaires qui ont cette envie de changer certains composants de leurs produits. Mais les recettes ne sont pas si simples que ça à modifier et cela peut prendre du temps. Il est tout de même important de souligner qu’une volonté existe de la part des industriels et que c’est aussi un grand pas ! C’est ensemble que nous changerons nos habitudes alimentaires.
Aujourd’hui, l’alimentation durable est une question d’avenir. Adopter une alimentation respectueuse de l’environnement et de notre santé est essentielle pour les générations futures. Revenir à un mode de consommation raisonnné tout en préservant notre planète, les capacités de production, ainsi que de nombreux emplois dans nos territoires ruraux, est primordiale pour le futur.
Alors par où commencer ? Comment adopter les bons gestes au quotidien sans culpabiliser et en apprenant de ses erreurs ? C’est tout l’intérêt de cet article aujourd’hui. Nous sommes là pour apprendre et surtout pas culpabiliser.
BON A SAVOIR :
– Le saviez vous ? 90% de ce que nous mangeons provient des sols.
– L’agriculture génère en France 20% de gaz à effet de serre.
– Le bio se développe et est en hausse depuis 2016, mais la surface Agricole bio ne représente en France que 4,5% de la surface agricole totale.
– Plus un produit est transformé, emballé, réfrigéré, plus il génère d’impacts sur l’environnement. A ce jour, les industriels travaillent sur des emballages plus légers et plus facilement recyclables.
PAR QUOI JE COMMENCE ?
C’est la première question que vous vous poserez si vous avez envie d’avoir une démarche plus responsable. Au début, on se sent un peu perdu, voir même complètement noyé sous une tonne d’informations qu’on a du mal à enregistrer. Ne prenez pas peur, ne prenez pas la fuite ! Nous avons tous des vies particulièrement actives et pour commencer à réduire son gaspillage alimentaire, il faut un minimum se documenter.
Alors il n’y a pas de secret, vous devrez y aller à votre rythme. Certains gestes seront plus faciles que d’autres, vous verrez. Ce que je peux vous conseiller de faire c’est de noter sur un cahier à partir de quelle date vous allez commencer votre nouvelle résolution et notez chaque geste acquis. Vous en serez que plus fière et surtout cela vous motivera d’avantage dans votre démarche en voyant le chemin parcouru. On a tendance à vite oublier les gestes acquis et pourtant vous verrez qu’au fur et à mesure, ils deviennent rapidement nombreux.
Pour ma part, ma façon de consommer des aliments a changé depuis Janvier 2017 et concernant ma réduction de déchets cela est encore très récent. Depuis que je me suis lancée dans cette course un peu folle, chaque geste acquis est une vraie satisfaction. Mon chéri me suit dans ce parcours sans grande difficulté et il arrive qu’on se refile nos bons plans entre amies. Vous constaterez aussi très vite qu’en vous lançant dans de nouvelles résolutions, les gens autour de vous serons curieux et vous encouragerez ainsi des personnes de votre entourage à se lancer. Cela aura un effet boule de neige autour de vous.
5 GESTES SIMPLES POUR MANGER MIEUX TOUT EN FAISANT UN GESTE POUR LA PLANÈTE :
1/ Premier geste simple, acheter des légumes et des fruits de saison. Aujourd’hui, les saisons n’existent plus et c’est bien dommage ! On peut manger des fraises et des tomates en hiver. Mais ce n’est pas sans impact sur l’environnement. Si vous avez du mal à vous y retrouver, n’hésitez pas à vous télécharger un calendrier des fruits et des légumes de saison comme celui de Mamie Boude qui est particulièrement joli et qui fera sensation sur la porte de votre frigo. Je vous mets le lien >> ici <<.
2/ Consommer d’avantage de céréales, de légumes frais ou secs et de fruits qui apportent de nombreux nutriments et qui sont bons pour la santé. Privilégier le bio autant que possible et local.
3/ Consommer moins de viande en privilégiant la qualité plutôt que la quantité. Si il est difficile pour vous d’en faire abstraction, tentez de vous cuisiner un repas végétarien par semaine à la maison, c’est peut-être un bon début pour y arriver. C’est aussi un excellent moyen de diversifier votre alimentation, de découvrir de nouvelles saveurs et d’élaborer de nouvelles recettes. Sachez que la viande peut être remplacée régulièrement par les lentilles, les pois et les haricots secs.
3/ Consommer en privilégiant la qualité et le local. Lorsque vous commencerez à lire les étiquettes, vous en prendrez vite l’habitude. Encore aujourd’hui, il m’arrive de faire des erreurs, de faire « confiance », de ne pas toujours prendre le temps de lire les étiquettes, ce n’est pas encore totalement acquis chez moi et je sais que le parcours sera long. J’achète principalement des fruits et des légumes bios mais qui ne viennent pas du bout du monde. Je privilégie toujours les agriculteurs français en premier. Les privilégier est aussi un encouragement pour la culture bio et locale. Bien évidemment, il m’arrive aussi de vouloir déguster une bonne mangue. Je ne me l’interdis pas, mais pas contre, j’ai énormément baissé notre consommation. C’est un aliment plaisir que je consomme avec beaucoup de modération.
4/ Savoir lire les étiquettes : c’est sans doute le plus difficile car il faut se documenter un minimum. Evitez d’acheter des aliments qui contiennent de l’huile de palme cela sera déjà un très bon début dans votre démarche. C’est sans doute ce qu’il y a de plus compliqué pour moi, car je n’ai pas toujours le temps nécessaire pour me documenter et je suis certaine aujourd’hui que j’ai encore beaucoup à apprendre sur le déchiffrage des étiquettes.
5/ Limiter au maximum les boissons sucrées, les sodas etc… ils n’apportent aucun nutriment intéressant, et beaucoup de calories et certains ont même un impact dévastateur sur notre environnement, par exemple au Mexique sur le mode de vie des indiens du Chiapas. Je vous invite vivement à regarder ce reportage >> ici << qui fait froid dans le dos et notamment à partir de la 33ème minute.
5 GESTES SIMPLES POUR RÉDUIRE MES DÉCHETS ALIMENTAIRES ?
1/ Evitez d’acheter des fruits et légumes sous plastique ou dans des barquettes. Ce geste est simple et vraiment très facile à mettre en place.
2/ Limiter autant que possible les emballages : Acheter des petits sacs en tissu réutilisables et lavables pour aller faire vos courses au lieu de prendre les sachets plastiques. Ils en existent différents formats et cela devient vite gratifiant de rentrer de chez son primeur et de ne plus à avoir à jeter les sachets plastiques à la poubelle dans la demi-heure qui suit vos achats. Apportez vos propres contenants lors de vos achats, si vous le pouvez car cela n’est effectivement pas toujours possible.
3/ Achetez en vrac autant que vous le pouvez. Aujourd’hui, on trouve facilement tout ce qui est légumes, pâtes, riz, sucre, gâteaux en vrac et que l’on peut stocker chez soi dans des bocaux en verre de confiture, compote ou autre.
4/ Privilégiez les contenants en verre : un exemple très simple, depuis que je connais mon chéri, il a toujours mangé des compotes en pot. A force de voir tous ces petits pots en plastique partir chaque jour à la poubelle, je me suis dit qu’il y avait quelque chose à faire de ce côté-là. Depuis 3 mois, je lui achète de la compote dans des gros pots en verre que je lave et que je garde pour ranger le muesli, les pâtes, le riz etc… J’ai compté, c’est environ 8 à 10 petits pots en plastique en moins par semaine dans notre poubelle soit presque une trentaine par mois.
5/ Buvez l’eau du robinet ; depuis 3 mois, nous avons cessé d’acheter de l’eau en bouteille et c’est gratifiant ! Nous étions passés à l’eau en bouteille car notre principal souci était le goût javellisé et le calcaire de l’eau du robinet. Nous avons acheté grâce aux conseils de @aude_bk. des perles en céramique. Je vous en parlais dans des stories et vous avez été très nombreuses à me faire part de vos retours positifs. Je vous en parlerai plus en détail très bientôt dans un article dans lequel j’ai regroupé des produits qui changent notre quotidien avec mon retour d’expérience.
L’ADEME, C’EST QUOI ?
Avant de me rendre à cette table ronde, je ne connaissais absolument pas l’ADEME (Agence de l’environnement et de la Maîtrise de l’Energie). L’ADEME participe activement à la mise en oeuvre des politiques publiques dans les domaines de l’environnement, de l’énergie et du développement durable. Elle met son expertise et ses conseils à disposition des entreprises, des collectivités locales, des pouvoirs publics et du grand public afin qu’ils puissent progresser dans leur démarche environnementale.
Leur site internet est une véritable mine d’informations et je vous invite vivement à le consulter. L’onglet Particuliers et Eco-citoyens pourra vous en apprendre d’avantage sur le sujet et répondre à certaines de vos questions. Vous pourrez y retrouver également des fiches éducatives destinées aux enfants et téléchargeables gratuitement pour les aider à mieux comprendre et agir pour notre planète.
J’espère que cet article vous aura plu, je sais que, pour échanger avec vous régulièrement sur le sujet, certaines d’entre vous ont déjà une démarche très engagée, d’autres moins mais avec une grande volonté d’aller dans ce sens. J’espère que cet article vous aidera à entreprendre vos nouvelles résolutions et j’essaierai de partager avec vous les miennes très bientôt sur différents sujets, notamment mon retour sur les cotons lavables, les perles en céramique, les sacs en tissu et les éponges lavables. L’article est en cours de rédaction et il arrive bientôt comme promis !
Je vous souhaite une très bonne fin de journée et à bientôt pour un nouvel article !
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Article écrit en collaboration avec l’Ademe